Thèmes

afrique aimer amour amour couple romantique ange automne belle ben benedictions boulba calme

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· POEMES DE SAGESSE (34)
· MEDITATIONS (16)
· ENSEIGNEMENTS (7)
· LE MARIAGE (5)
· AMOUR (4)
· POEMES D'AMOUR (14)
· LA VIE (3)
· HUMOURS (7)
· POEMES DE MES AMIS DU TOP (13)
· LES FEMMES (4)

Rechercher
Derniers commentaires

gloire soit rendu au seigneur
Par Anonyme, le 07.10.2025

effectivement, on ne se moque pas de dieu... et ces personnes l'ont appris à leur dépend. ceci dit, certains
Par Anonyme, le 21.05.2023

nul ne comparable à lui il a accepté de donner sa vie en fin que nous puissions dominer l'ennemi qui est le di
Par Anonyme, le 10.08.2021

le nom de jésus christ est le plus grand nom, le plus puissant et rien n'es comparé à celà
Par Anonyme, le 13.07.2021

je christ est roi et il règne dans les cieux et sur la terre au siècle des siècles ... amen !!!
Par Anonyme, le 09.04.2020

Voir plus

Articles les plus lus

· Est-ce que tu sais que je t’aime
· « Attention a ce que vous dites »
· LES 10 VERTUS INDISPENSABLES POU REUSSIR SON MARIAGE
· Je te promets ce jour
· Tu es plus belle que la lune

· Jacques André VERNAUD
· Quand une femme aime
· Les lèche-bottes
· Une maman et sa fille
· Jacques André VERNAUD
· Bonjour mes amis et amies
· Le repas de famille...
· LA MATURITE SPIRITUELLE
· Aimer pour aimer simplement
· HORREUR AU NIGERIA

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "christianboulba" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Blogs et sites préférés

· mandelca
· bouvetmichel
· errancesduneame
· sandra-wsd-73
· faitaliha
· terrepromise
· domidave
· cigalemistralavande
· Les acrostiches de Luc André
· aucommencement


Statistiques

Date de création : 26.10.2009
Dernière mise à jour : 26.11.2018
205 articles


LE MARIAGE

une femme est une femme

Publié le 07/03/2010 à 11:58 par christianboulba Tags : femme
une femme est une femme

Une femme est une femme

Elle est belle comme la vie

Mystérieuse comme la mort

Chaleureuse comme un rayon de soleil

Douce comme un câlin

Plus tendre que du beurre

 

Une femme est un cœur

Qui chante, pleure et rit

Facilement se brise

Elle est une enfant

Très vulnérable

Elle fait souvent des sottises

 

Une femme est une source de vie

Pleine de compassion

Elle n’est pas l’instrument

Qui procure le plaisir

Elle est une amie, une sœur,

Une mère, une conseillère

Dont il faut se méfier quelquefois

 

Elle est libre

Comme le vent

Instable comme le temps

Capricieuse comme la nature

Une femme est un chef-d’œuvre

Un mystère, une femme...

 

Le savez-vous ?

 

 

Kharine YIDIKA

UN MARIAGE MIS A L’EPREUVE

Publié le 03/11/2009 à 21:16 par christianboulba Tags : mariage
UN MARIAGE MIS A L’EPREUVE

UN MARIAGE MIS A L’EPREUVE

 

Les Hommes et les Femmes

Ne parlent pas toujours le même Langage

 

Votre mariage peut être mis à l’épreuve. Il n’est pas question que vous exaltiez le diable en lui attribuant toutes les facéties qui ont contribué à transformer votre vie de couple en enfer. Abraham fut appelé à monter sur le mont Morija pour y sacrifier son unique fils. Il vous faut parfois sacrifier certaines choses en vous, que vous jugez importantes pour vaincre l’épreuve que peut traverser votre mariage. Par exemple, s’humilier pour éviter des disputes en sacrifiant sa place d’honneur qui consiste à être le chef suprême de la famille après Dieu. - Il s’agit bien de la place qu’occupe l’homme. Cette place est souvent convoitée par la femme qui, humainement parlant, d’une façon ou d’une autre, peut méconnaître le charisme du chef en l’homme.

 

Une femme a souvent tendance à se conduire malheureusement comme une enfant gâtée surtout quant elle se sait chérie et protégée par son mari. Elle peut jouer mal sa carte en influençant l’attitude du mari qui peu devenir amer. Par exemple, il leur arrive aux femmes, d’exprimer indirectement leurs sentiments en avançant des arguments tels que :

- Si seulement quelqu’un pouvait se soucier de moi ; j’ai besoin d’une nouvelle robe. J’ai besoin d’un vert à lèvres. 

A ce moment, le mari perçoit mal la phrase : il a l’impression d’entendre : « Personne ne s’occupe de moi. Personne ne m’aime ici. Il faut que je demande tout ce dont j’ai besoin. On ne me questionne pas pour satisfaire mes besoins. » Là, si l’homme est de sang chaud, il va exploser de colère en rappelant tous les biens ; cadeaux, présents et les machins négligeables qu’il a souvent donnés à son épouse. Ainsi, une dispute peut s’en suivre au point de polluer l’atmosphère pour une journée, voir plus.

 

Sans exagérer, le mari peut simplement décider de s’humilier. Il peut oublier sa place de chef à la recherche d’une paix et dire simplement :

- Tu as raison. J’aurai du y penser tout seul !

Là, il marque un point.

      

Deuxièmement,   la femme  peut  être coupable  d’une bourde du genre : «  Pourquoi tu m’en veux ? Tout le monde peut commettre des erreurs. Tu veux que je meure pour épouser une autre? »  ou : « Mon père ne me parlait Jamais sur ce ton. Qui es-tu pour faire ce que mon père n’a pas fait ? » Si l’homme ne réagit pas, tout peut bien se passait. Mais il n’est pas toujours facile de garder son sang froid. Par exemple, elle vous sert à manger ; vous venez Juste de prendre un sandwich offert par un collègue de service ; vous refuser sa nourriture et, elle de dire : « tu as mangé chez ta cavalière ? » ; ou encore « qu’est-ce que tu veux que je prépare pour te plaire ? Ta mère savait-elle préparer plus que moi ? »

    

Au début d’une vie de couple, tout va bien évidemment et rares sont les temps des mésententes et des disputes. Vivre une vie de couple est un examen difficile qui nécessite un maximum de concentration. Quand les choses basculent, elles basculent. Nulle de deux parties ne peut souhaiter cela. Et malgré vous, votre mariage est mis à l’épreuve.

 

Une femme est capable d’ignorer son propre caractère au point de regretter vraisemblablement d’avoir introduit une dispute sans être capable de la réparer. Ça arrive souvent aux femmes d’en vouloir à n’importe qui quand elles ont un problème parfois bénin qui ne peut nécessiter qu’une maîtrise de soi temporaire pour décanter la situation.

Ainsi, les femmes ont souvent l’apparence de caméléon. Elles sont capables d’être de bonne humeur le matin et le soir sans raison apparente d’être de mauvaise humeur. Cela est lié parfois à leur nature capricieuse et si vous cherchez à tout suivre en détail, vous n’arrivez pas à aider votre femme à réparer une bourde qui de façon peut-être involontaire avait introduit une dispute.

 

Au moment même où j’arrive à ce paragraphe, Nicole NGUZ secrétaire de notre église intervient pour me signifier ce qu’elle pense des attitudes des femmes, en générale, puisque elle-même est femme.

 

Pour elle, les hommes ne sont pas toujours dans la subtilité. La femme peut être influencée par une attitude grossière de la part de son mari et cela peut affecter toute sa journée. Ainsi, les moindres choses négligeables sont considérées par les femmes. Vous avez, par exemple, un homme qui dit à sa femme avec grossièreté :

- Je me demande comment tu peux être aussi puérile à ce point. Je te dispense de toute remarque mais tu agis comme une enfant !

 

En effet, malgré l’innocence du mari dans ce propos, la femme peut se laisser emporter par l’énervement et si possible le soir de revenir sur le sujet déjà oublié par le mari.

 

Une femme trouve tout son plaisir à chercher réparation pour un affront subit. Un homme par contre peut s’en passer tout bonnement. Un dire peut faire l’objet d’une réflexion ou se transformer en une méditation profonde chez une femme. Aussi bien qu’une femme peut être méticuleuse en revanche, elle est rancunière à un certain niveau et cela dépend des données de son caractère. La déconsidération de la part de l’homme l’amène à la nervosité. La méprise et les femmes ne font pas bon ménage. Elle peut supporter une engueulade mais pas un mépris. Dès l’instant où vous méprisez une femme vous piétinez une mine.

 

Dans son analyse, la sœur Nicole constate avec regret la susceptibilité des femmes africaines. Elles sont facilement inflammables, combustibles… Pour un rien, elles explosent ! Les femmes s’arrêtent beaucoup sur des détails. Une exception fait la différence. Ça dépend sans l’ombre d’un doute de la subtilité, de la sensibilité d’une femme à une autre. Sans outrecuidance, elle conclut en disant tout de même que les femmes africaines sont trop susceptibles.

 

En effet, certaines femmes considèrent leurs maris comme des frères siamois. Elles pensent plus aux hommes qui doivent faire leur bonheur en satisfaisant les moindres parcelles de leurs désirs sans biaiser. 

 

Un homme qui fait preuve de maladresse se voit dévisagé comme si de perfection existante ne tolérait pas des faiblesses. Un peu trop réticente, une femme à ce niveau se met à douter d’elle-même, incertaine de sa personne... Il suffit d’un coup d’œil inopiné de la part d’une sœur de l’église ou d’un contact répété pour que sa jalousie explose indubitablement. Une sorte de manque de confiance.

 

Si je dois revenir à la sœur Nicole, l’un des ses constats était poignant. Elle me dit :

- Par moment je me demande si l’assurance des autres face à un problème donné est un défaut. J’avais du mal au début à m’habituer avec mes consœurs congolaises de l’église. En parlant avec elles, si tu as trop d’assurance sur quelque chose, tu les dérange. Il suffit d’en parlent pour qu’elles te qualifient d’orgueilleuse. J’en ai rencontré une qui était boudeuse à tout temps. Un dialogue prolongé avec son mari te vaut un crucifix. Toute suite elle te suspecte d’être une candidate potentielle pour lui piquer son mari. Pourtant à mon entendement, la confiance doit régner entre un couple décidé à vivre ensemble. Comment peut-on aimer sans faire confiance ? Une femme qui suspecte trop son mari n’a pas confiance en elle-même...

 

Que votre mariage soit mis à l’épreuve ou pas, il n’est pas question de courir çà et là pour raconter, comme font certaines femmes, tous les secrets qui ont fait qu’on en soit arrivés aux disputes. Que votre mari soit le pire des cauchemars ou pas, ceci ne concerne que vous. Vous l’aimez malgré le sentiment d’animosité que vous éprouvez à son égard. Une fois l’orage passé, vous verrez combien il était inutile d’exposer sa personnalité aux envahisseurs.

 

Le mariage ne peut être mis à l’épreuve si chacun de deux parties consent à honorer le contrat du mariage en s’obstinant de ne pas s’écarter de la norme afin d’éviter toute forme d’hostilité pour conserver à jamais cette union sacrée.

 

Il est possible cependant, d’une façon ou d’une autre, qu’il y ait discorde dans un mariage qui se veut respectueux quand les deux parties ne parlent pas le même langage. Exemple, la femme dit :

- Tu ne m’aimes plus ! 

Et l’homme :

-  Ce n’est pas vrai, c’est toi au contraire qui ne m’aime plus.  Comme si les deux avaient besoin d’un interprète, les discours se poursuivent :

- Je veux qu’on achète une télé.

- Non, d’abord une radio.

- Tu parles, pourquoi faut-il que tu me contredises toujours ?

- C’est moi l’homme. Je te le rappelle au cas où tu l’aurais oublié.

 

Ceci ne doit pas être pris comme motif de séparation ou croire qu’il est probablement impossible de s’accorder comme deux fils de guitare pour articuler deux sons mélodieux.

Communiquer à bon Escient

 

Mon mari ne me parle que pour me demander si je peux lui accorder son droit de propriété ou pour savoir si les enfants avaient besoin de quelque chose, disait une femme. Il n’entend jamais ce que je lui dis. Il est toujours occupé à travailler. Il lui arrive d’amener ces dossiers de travail à la maison et de s’enfermer dans son bureau pour les traiter. Je me demande ce que je signifie pour lui !

 

J’essaie de communiquer avec mon mari mais le courant ne passe pas, se plaignait une autre femme. Il dit que je suis idiote et que son niveau ne lui permet pas d’écouter mes sottises. Alors pourquoi m’avait-il épousée ?

 

Chaque fois que nous nous mettons d’accord pour faire quelque chose, ma femme à la fin trouve toutes sortes de subterfuges pour se désengager.

                          

Je ne propose aucune solution hâtive aux questions de ces couples. En lisant les chapitres précédents et ceux qui suivent, certaines réponses seront fournies pour amener à bien le débat sur l’attitude qu’adoptent ces couples. 

 

Pour réussir une bonne communication dans un mariage, il serait avantageux de savoir respecter l’opinion ou le point de vue de son conjoint avec amour, tendresse, même quant à la dernière seconde vos avis ses différent. Un guitariste avéré sait très bien qu’aucunes des cordes de sa guitare ne produisent le même son. Il joue avec les différentes cordes, obtient des sons différents et crée un rythme exquis qui invite ses admirateurs à danser. Si toutes les cordes de sa guitare produisaient le même son, la musique serait donc monocorde et monotone.

 

Aussi bien que vous lui confirmez votre amour avec tendresse et souplesse, il peut réagir de façon maladroite sans honte ni vergogne. De plus en plus, vous vous trouvez comme séparer par un mur épais. Dans ce cas, la maîtrise de soi doit être de mise. Vous pouvez gagner et mériter l’affection de votre partenaire, mais vous n’arriverez pas à l’amener à être sur la même longueur d’onde que vous. Terrifiez-le, battez-le ou brûlez-le, vous ne changerez rien du tout. Vos yeux doivent se diriger vers Dieu, le seul capable de changer une pierre en pain.

        

Sur une guitare, les fils sont rassemblés et forment un tout afin de n’être qu’un seul objet composé de plusieurs éléments. L’unité n’est pas synonyme de l’uniformité. Bon nombre des mariés croient qu’il leur suffira de parler le même langage pour être uni. De s’habiller de la même façon, d’aimer les mêmes couleurs, de se réveiller à la même heure, d’apprécier le même plat ou encore, d’avoir le même niveau de spiritualité. Ceci est une conception erronée de l’unité.

 

Dieu en créant l’homme, l’a dompté d’un calme impressionnant qui, bien exploité, peut ramener la femme à la raison. Une femme a besoin que ses sentiments soient reconnus légitimes même quand elle les exprime mal et l’homme a besoin d’être approuvé même quand il a tort. Que doit-être l’attitude d’un couple qui se veut parfait pour vaincre ce paradoxe ?

 

La Pluie et le Beau Temps

 

Quand un mariage est mis à l’épreuve, il est question de savoir quel temps il fait pour parvenir à décanter la situation sans créer les désordres. L’épreuve, c’est ce que nous appelons ici « la pluie » et le beau temps « la réconciliation » qui doit suivre juste après l’épreuve. Car, le savez-vous, chez les chrétiens, après chaque épreuve, il doit y avoir restauration, réparation, réconciliation entre les deux partenaires.

 

L’épreuve peut provenir de l’intérieur comme de l’extérieur. De l’intérieur quand il est provoqué inutilement par l’un de partenaires. De l’extérieure quand il est introduit par un envahisseur ou par l’un de proches-parents. Notez que les enfants sont habituellement les premiers à écoper de leurs parents au moment du conflit la stupéfaction comme conséquence de leur mésentente. Les parents chrétiens doivent veiller. La mésentente c’est contagieux !

 

Dans une famille de la place, un couple s’est chamaillé la veille. Le mari, reconnaissant sa culpabilité, le matin, avant de se rendre au service, dans le souci de ramener la paix entre lui et sa femme, dit :

- Chéri, pardonnes-moi pour hier soir. Je reconnais que j’avais tort et que…

Sans lui permettre de poursuivre, sa femme fit pince-sans-rire :

- Depuis hier soir c’est maintenant que tu reconnais ta faute ? Je ne veux plus en entendre parler. Je ne veux pas t’écouter.

- Mais chéri, fit simplement le mari en clignant l’œil gauche. Tu sais que je suis en retard pour le boulot et que j’aimerai faire la paix avec toi avant de m’en aller. La journée sera longue et je n’accepterai pas de la débuter sans qu’on fasse la paix chérie !

- Arrêtes de m’appeler chérie, fit cette dernière en guise de réponse. Tu me donne envie de vomir.

 Le mari stupéfait, ne pouvant plus dire quoi que ce soit s’en fit tout déçu.

Malheureusement, une fois au service, dans son actif, il pour la seconde fois de la semaine un retard de près d’une heure avec un quart d’heure. Son supérieur après blâme et conseil le renvoya pour une mise à pied de sept jours.

La honte aux yeux, il s’en fit tout de go le nez pointé vers le ciel aspirant une bouffée d’air en signe de réconfort.

La surprise fut grande pour les enfants qui virent papa rentrer tôt tremper de sueur comme un porc sauvage. C’est en dévisageant ceux-ci qu’il franchit le seuil de la maison. En cet instant son épouse qui sortait de la cuisine accourue pour s’acquérir gentiment de ses nouvelles s’étonnant de le revoir de si tôt craignant qui lui soit arrivé un accident.

- Chéri pourquoi rentres-tu ? Dis-moi, y’a-t-il un problème ?

Cherchant à joindre à ses paroles un geste affectueux, elle avança sa main comme pour le saisir par l’épaule gauche. Ce dernier, avec une brutalité conjuguée, il la saisit par la main la repoussant en grognant :

- C’est toi le problème ! C’est bien à cause de toi que je suis arrivé en retard avant de me voir expulser comme un chien enragé. Ne t’approche plus de moi et je ne veux pas te voir m’adresser n’est fut-ce qu’une parole jusqu’à nouvel ordre !

Subjuguée, celle-ci se sauva en grimaçant mi-figue, mi-raisin.

Elle s’en voulait de n’avoir pas pardonné à son mari. Maintenant qu’il était renvoyé et en colère, rien à faire. C’est sur ! Elle doit s’attendre à des représailles.

Quelques instants plus tard, l’enfant Taty qui s’aventurait dans la cuisine en sautillant de joie pour avoir réussi à une épreuve de mathématique à l’école se vit expulser juste au moment où il disait :

- Maman tu sais, j’ai eu 10 sur 10 en math et le prof aimerait…

- Sort d’ici ! Sors d’ici je te dis. Regarde sa tête comme son père !

«  Qu’ai-je fais pour être virer de la sorte ? », se demanda l’enfant. Rien à faire ! Ne comprenant rien du tout, il s’esquiva et se retrouva assis quelque part dans un coin sans savoir quand il était arrivé là ! Max, leur chien qui se trouvait dans le parage vint en gambadant comme il en avait l’habitude en léchant la joue de Taty. L’espace d’une seconde, en un éclair, il se vit administrer majestueusement une baffe sifflante qui lui fit baver avant qu’il ne laissa échapper un cri aigu suivit des hurlements lugubres.

  

Comme le ferait tout autre chien, Max se sauva et, de préférence, il sortit de l’enclos de la parcelle pour trouver peut-être de la consolation à l’extérieur. C’est en ce même moment qu’un groupe de garçons qui s’hasardaient à jouer au foot se mirent à le taquinant. Sans aboyer, Max mordit l’un d’eux poussait par la furie qu’il traînait depuis la parcelle. 

  

La plaie était grave. Les gens accoururent et les propriétaires du chien furent interpellés ! 

  

Voilà en quelque sorte comment toute la famille peut arriver à être affectée par un problème, un mal rongeur non maîtrisé par la personne qui en est l’investigatrice. Il y a un processus établi par Dieu pour faire pleuvoir ce ciel sombre qui change de teinture quand un vent impétueux s’annonce. La pluie ne tombe jamais sans que ses annonciateurs ne se soient prononcés ! Le ciel s’assombrit, les nuages en déroutent suivent le mouvement du vent, les amants de glaces se dilatent et la pluie tombe sur la surface de la terre. Il en est de même pour l’illustration de tout à l’heure qui est tiré d’une histoire vraie.

 

Le foyer chrétien est un centre de formation missionnaire*. Un lieu où l’avenir de nation se dresse ! Un centre de formation qui prépare des futurs ingénieurs, des futurs cadres, des futurs ministres, des futurs hommes d’état ! En dernier ressort, il prépare des futurs serviteurs et servantes de Dieu digne de nom pour un sacerdoce efficace en vue de la perfection de Corps de Christ. Ce n’est pas un lieu de drame ou de cauchemar !

 

Après la pluie, le beau temps, dit-on ! Certaines pluies familiales sont inévitables. Mais comme pour la pluie, on peut éviter le pire en prenant des précautions. Que fait-on quand la pluie s’annonce ? On court, on enlève tout sur le fil, on prend toute chose et on le met à l’intérieur. On se tient en haleine quand il s’agit d’une pluie torrentielle qui se prononce avec violence. Nous n’extrayons pas la pluie dans le foyer. Il y a le beau temps après la pluie quant on a su se protéger en prenant toutes les précautions avant la pluie. Pour un non averti qui se verrait appauvrit après que la pluie ait ravagé toute sa récolte ne trouvera pas de beau temps après la pluie.

 

        Le foyer chrétien doit être exempt de tout problème qu’on peut éviter. L’homme domine premièrement sur sa femme avant de dominer sur toutes les personnes composant sa famille. S’il s ‘en prend à sa femme, celle-ci pour se consoler cherchera à s’en prendre sur les enfants et le premier né cherchera à s’en prendre sur le second et ainsi de suite. Ce processus bon nombre d’entre vous l’on déjà expérimenté.

 

        Une jeune fille raconte :

        - Les gens nous envient souvent. Ils disent que nous avons beaucoup d’argents et que je suis heureuse d’habiter une aussi belle maison avec mes parents. Seulement, ils ignorent que chez nous il pleut tout le jour.

        Oui c’est vrai ! Les habitants d’une maison sont les seuls à savoir où suinte quand il pleut. Vous convoiterez une très belle maison avec sa toiture dorée qui scintille en plein soleil mais vous ne vous douterez pas que quelque part quelques gouttes d’eau inondent l’une de pièces ! Les apparences sont souvent trompeuses !

 

Certains problèmes familiaux peuvent se résoudre par le dialogue mais d’autres nécessitent une intervention divine. Les relations familiales sont très importantes. Tisser de liens de paix est un devoir commun. Le scandale arrive dans un foyer où le désordre et l’anarchie règnent.

 

Dans une famille avoisinante, une forte dispute s’engage entre un aîné et son petit frère. Les parents se bornent à dire : « Ils en ont l’habitude. Dans quelques instants, ils feront la paix. » Ils étaient loin de s’imaginer le pire qui allait arriver. La dispute était tellement houleuse et, d’un instant à l’autre, une bagarre s’en suivi. Le cadet par une furie exacerbée prit le fer à repasser qui traînait sur la table et frappa de toutes ses forces sur la nuque de son frère. Celui-ci tomba raide mort.

 

Les relations familiales doivent être centrées sur Christ. Et avoir des relations familiales centrées sur Christ signifie faire en sorte que Christ soit présent dans les discussions, les décisions et les activités de la famille*. Faire entendre raison quand il y a dispute, mésentente… les parents doivent apprendre aux enfants à se comporter à la manière de Christ. Etablir l’amour, la joie, la paix.

 

Les enfants sont aussi à associés dans certaines décisions familiales. Demander leurs avis. Voir ce qu’ils en pensent. Ne le retranchez pas dans quelques activités de la famille sous prétexte qu’ils sont enfants. Ils ont part à tout ce qui doit se passer dans la famille. C’est ça qui contribue vraisemblablement au bonheur familial. Vous éviterez ainsi l’orage, l’ouragan avec toutes ses conséquences désastreuses !

 

Qu’est-ce qui contribue le plus au bonheur d’une famille ? Faire des activités en famille ! Car agir ensemble fait tomber les murs de séparation*.

 

Les hommes sont souvent des chiens méchants qui aboient à tout moment mais qui ne peuvent mordre personne. S’ils ne sont pas plus bêtisiers que certaines femmes, ils sont cependant de mauvaise foi quand ils se servent de leur place de chef pour écraser les femmes. Il est de préférence nécessaire que les femmes rappellent à l’ordre ces genres d’hommes pour rétablir l’équilibre et que les choses reviennent à leur place.

 

Un homme qui a tort mérite un blâme de sa femme administré avec tact et amour. 

 

Une femme oppressée par son mari peut devenir plus dangereuse qu’un félin enragé. Il est malheureusement de coutume chez les Africains que les femmes obéissent aveuglement sans broncher aux exigences parfois machiavéliques des hommes même quand ces derniers débloquent ou deviennent carrément incontrôlés.

 

Le mariage donne l’autorité à l’homme tout comme à la femme de reprendre son partenaire quand il se méconduit. Les parents, les beaux-parents et tous ceux qui composent les familles élargies n’ont aucune autorité entre deux partenaires rassemblés pour une alliance sacrée qui les unis à vie.

    

Que des hommes qui consultent leurs mères avant de prendre une décision au lieu de se confier à leurs femmes ! Un homme qui se respecte sait que sa femme est plus que tout au monde, elle passe en deuxième position après Dieu. Faire passer sa mère ou son père avant sa femme est une erreur grotesque. Cela va de paire pour les deux partenaires. Mais les hommes ont tendance à exagérer dans ce domaine. Plus de la moitié de femmes avec qui nous parlons dans les entretiens nous répètent cette fameuse phrase : « Depuis que sa mère est venue habiter avec nous, je ne compte plus pour lui. Avant de faire quoi que ce soit, il consulte avant tout sa mère. »

 

Quand il pleut dans une vie de couple, l’homme est le premier à trouver toutes sortes d’excuses pour pointer un doigt accusateur à l’égard de sa femme. Les petites erreurs de sa part sont oubliées, sa méconduite ignorée, c’est d’une perfection insolente qu’il fait preuve… Il laisse sa femme se mouiller la première et se protège sous un parapluie de fer qui laisse tremper ses jambes. La vraie protection est l’humilité permanente de Christ qui s’est livré pour sauver son épouse qu’est l’Eglise. Le plus grand amour est de donner sa vie pour son prochain. De même, le plus grand amour dans le mariage est de se donner pour son partenaire, si possible, s’humilier, être condamné là où il devait l’être.

 

L’homme doit être le premier à donner l’exemple au lieu d’abuser de son autorité pour mater sa femme.

 

Les Femmes aiment se sentir Protégées

 

Une relation de couple est saine quand la femme se sent aussi à l’aise, aimée et protégée par son mari. Elle se confiera alors très facilement et racontera si possible tout ce qu’elle fait de désagréable quand son mari n’est pas là. Elle sait qu’elle peut lui faire confiance, qu’elle peut compter sur lui pour le meilleur comme pour le pire.

 

Vous rencontrerez quelques femmes qui se sous-estiment et se jugent indignes de recevoir d’un homme un amour aussi légitime soit-il tout simplement parce que, dans leur enfance, elles ont été victimes ou témoins de mauvais traitements : violes, harcèlements, déconsidérations… quelques-unes d’entre elles portent une sorte de culpabilité qui colle à leur âme comme une sangsue.

 

Une femme blessée durant son enfance ne supporte jamais un homme qui la gronde surtout si cette blessure est d’ordre abusif. L’intention de la grondée peut être toute fois justifiée mais de son coté elle ne verra en vous que l’incarnation de cet homme qui a su maculer d’encre tout son passé. Evitez de dire à votre femme « Tu n’es qu’une pute » sachant que sa blessure est celle causée par un viol. Une femme abusée dans son jeune âge a un concept tout à fait différent des hommes. Désormais dans son vocabulaire des mots tels que « pute », « prostituée », … seront meurtriers. Essayez une seule seconde de la rudoyer et elle ne se croira jamais aimée.

 

Quant un homme prend le temps de penser une seule seconde à sa femme en lui offrant des instants des blagues, des jeux, des divertissements, cette dernière oubliera ses blessures, ses douleurs cachées… Elle trouvera en son époux un ami de toute la vie. Soignez votre femme en ami, chérissez-l à comme un bébé chéri sa poupée et des temps à autres, ayez l’habitude de la serrer très fort contre vous quant elle pleure     suite à une circonstance de la vie.                                        

LE BUT DU MARIAGE

Publié le 03/11/2009 à 19:52 par christianboulba Tags : Mariage

LE BUT DU MARIAGE

 

Théologiquement le but du mariage institué par Dieu dans le Jardin d’Eden avant l’intronisation du péché prend une forme quadruple*.

Primo, la procréation de la race humaine suivant la recommandation divine dans Genèse 1.27-28. Cette recommandation quoi que male comprise à nos jours reste et demeure légale pour toute race humaine. Adopter une position contraire est tout à fait justifiable suivant les diverses raisons qu’on peut avancer mais en faire une doctrine pour empêcher les hommes de procréer est une aberration et une déviation par apport à la volonté de Dieu.

Secundo, l’unité des conjoints qui sont appelés à se respecter mutuellement, à se compléter et à s’entraider ! Quand nous disons unité, nous ne disons pas uniformité. Mettons-nous bien d’accord sur ce point. Il est étonnant de voir qu’encore et encore les chrétiens confondent la notion de l’unité et de l’uniformité. Nous en reparlerons.

Tertio, la collaboration nécessaire à l’homme, qui est par essence un être social. En effet, Adam était un demi-homme heureux, comblé mais incomplet dans sa nature. Et Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui Genèse 2.18. » C’est ainsi qu’Eve fut créée pour qu’ensemble ils puissent former une seule chair et qu’on ne parle en le voyant que d’une seule personne. Une seule personne mais les deux formants un tout dans une harmonie parfaite ou la femme complète l’homme et l’homme tire sa raison d’être de la femme pour la chérir, la rendre heureuse pour toute la vie. Cependant, Eve reste distincte d’Adam et vice-versa.

  Quarto, la sanctification comme symbole de sainteté pour protéger le lien conjugal qui peut se rompre par l’infidélité ou autres pratiques du genre. Ainsi les chrétiens sont invités à veiller quotidiennement sur leurs mariages pour que l’ennemi Satan ne sépare pas ce que Dieu a unit. 

En résumé, parler mariage c’est parler unité ou la femme est distincte de l’homme mais les deux appelés à vivre en harmonie pour tisser ensemble à l’aide des fils solides une union qui doit durer jusqu’à la mort.

 

Nous avons été naïfs de croire lors de notre conversion que le mariage chrétien était facile est que jamais les problèmes ne surviendront. Eh bien, c’est beaucoup plus difficile encore que s’il s’agisse d’un mariage païen ! Et le paradoxe ce que, le mariage chrétien demeure toujours meilleure que le mariage des païens. Quant un couple païen se converti, il est contant de revivre une nouvelle vie sous des nouveaux cieux. Tout devient subitement nouveau. Adieu l’infidélité, adieu les injures, adieu l’égoïsme, adieu le fétichisme. On construit sur des nouvelles bases et on pénètre les profondeurs de Dieu en apportant à Christ tous les problèmes non encore résolus du passé. Que tout devient merveilleux ! L’homme apprend à chérir sa femme en place et lieu de la vexer en méprisant sa personne et la femme apprend à se soumettre sans contrainte. En effet si « l’obéissance », Bibliquement signifie « soumission », il s’agit premièrement de la soumission à la Parole de Dieu qui est la base même de Christianisme. L’amour entre l’homme et la femme ne se trouve pas par hasard, il se construit*.

 

A l’âge d’environ seize ans, Shuggart, une jeune fille de notre église me fit comprendre pour elle l’importance d’un mariage dans la vie d’un être humain surtout si ce dernier envisage avoir des enfants où si carrément les a-t-il déjà hors ou dans le mariage. Les divorces des certains parents pèsent sur les épaules des enfants qui sont principalement les premières victimes de la séparation. Les grossesses hors mariage sont aussi par la même occasion la cause des nombreux cœurs blessés qui sont ceux des enfants innocents qui n’ont pas demandé à naître.

 

Pour revenir à Shuggart, elle est née hors mariage et n’a jamais connu son père. Nous avons parlé longtemps avec elle mais, je ne saurai pas d’emblée vous donner le résultat de notre apport dans sa vie. Nous avons réceptionné ses propos lors de notre dernier entretien avec elle et nous vous proposons de l’écouter sans commentaire aucun.

 

Shuggart

 

J’ai entendu parler d’amour. Je m’en moque et je ne sais pas pourquoi faut-il que nous aimions ceux qui nous ont détestés alors que nous ne leurs avons jamais rien demandé. L’amour ? Je déteste en attendre parler. Ma vie est une histoire et mon avenir une devinette. J’ai dix sept ans et c’est à cet âge que j’ai le plus besoin de l’amour de mes parents. Mais pour moi c’est la condamnation à vie. J’ai hérité de ma mère sa taille et de mon père sa laideur. Je me hais, je m’en veux, j’en veux à mon père d’avoir connu ma mère et de m’avoir fait exister. Il a condamné ma vie pour toujours à un sort ignoble et m épris able. J’ai vécu dans une petite famille modeste où celle que j’appelais maman était affectueuse et son mari magnanime. En effet, pour moi c’était papa et maman. Seule, une jeune dame me visitait régulièrement et on m’avait laissé entendre que c’était l’une de mes tantes. C’était drôle mais tout de même, enfant que j’étais, je l’aimais bien et j’appréciais sa façon obstinée de me cajoler en m’apportant des friandises. Voici qu’un beau jour…, je n’oublierai jamais ce jour-là, elle venait d’échanger une longue dispute avec mes parents et, l minute qui suivait, j’entendis mes parents dire :

- Prends ta fille et vas avec elle !

Ta fille ? Pourtant je ne l’avais jamais vu avec un enfant. Cœur de grâce, cœur d’enfant, je ne pouvais pas redouter ce qu’il allait suivre. Je la vis venir me prendre brusquement sur la main gauche me demandant de partir avec elle.

- Mais tante, fis-je, je ne veux pas partir avec toi. Je reste ici avec mes parents.

A ma plus grande surprise, elle avait éclaté en sanglot. La scène était tellement réelle que jusqu’à présent j’arrive à distinguer l’expression amère qui se peignait sur son visage. Elle semblait malheureuse, déprimée, délaissée, abandonnée… L’espace d’une seconde, elle avait puisé dans tout son être le courage qui lui restait pour me dire :

- C’est moi ta mère. Eux, je… C'est ta tante et son mari.

- Mais m’man !

- C’est vrai ma fille. Crois-tu que je m’amuserai avec des sujets aussi délicats pour te tromper ? Pourquoi m’ont-ils dit : Prends ta fille et par avec elle ?

C’est alors que je me rendis compte de la gravité de la situation. A mon tour, j’ouvris les vannes et mes larmes se déversèrent sur mes joues creuses. Nous nous embrassâmes avec ma mère en livrant un concert macabre des mécréantes. Un concert sans admirateurs à l’exception de mes ex-parents qui, par leur attitude semblaient regretter leurs propos de tout à l’heure.

Nous partîmes je ne sais plus où jusqu’au jour où je me remis un peu de ma crise d’enfant. J’avais sept ans. Avec des mots entrecoupés, de façon un peu plus maladroite, ma mère me fit entendre la plus sale des toutes les histoires du monde que je n’aurais jamais imaginé en être la victime principale. En effet, après un coup de foudre, ma mère s’était amourachée d’un jeune homme du quartier qui lui faisait la cour après la sortie d’école lui promettant le mariage dans le plus bref délai. Mais voici qu’un jour chez le jeune homme, elle se vit forcer à livrer son corps comme preuve d’amour et, sans crier garde, elle tomba enceinte trompée par ses périodes menstruelles. Le pire, elle se vit abandonner, délaissée à son triste sort. Le jeune ne cessait de répéter :

- ce n’est pas ma grossesse. Ça ne peut pas l’être. Je n’ai jamais connu cette fille. Ni de jour, ni de la nuit. Cette une menteuse, une pute, une sorcière.

Et lui-même un véritable sorcier ! Pourquoi une telle cruauté ? Ma mère n’avait point connu d’homme avant lui et ça, à croire ma mère, il le savait bien. J’ai entendu dire que quant un homme connaît une jeune fille, il peut savoir par l’étroitesse du passage si cette fille est vierge ou pas.

Ma mère était trompée, dupée naïve qu’elle était. C’était ainsi que sa grande sœur consentit de m’adopter vit qu’elle était encore très jeune et sans expérience aucune sur les enfants. C’est ça mon histoire, c’est ça mon cauchemar. L’amour, je ne veux pas en attendre parler. Où est l’amour ? C’est quoi l’amour sinon représentant de la haine ! Qu’avais-je fais au bon Dieu pour ne pas naître dans une famille ou les parents sont mariés ? Et mon père ? Que lui avais-je fais pour me renier ? Je suis venu au monde pour assouvir son plaisir et après quoi il m’a renié. Je le déteste. Je le hais. Je ne lui pardonnerai jamais une telle offense.

Je suis chrétienne mais je ne le suis pas devenu pour pardonner à mon père. En me lisant, n’essayait pas de m’en dissuader. Je parlais, reparlais plus des dizaines de fois avec l’auteur de ce livre mais il n’a pas su me convaincre du contraire. Je crois en Dieu mais je refuse de pardonner. Mon père doit payer ! Je ne sais comment mais il finira par payer. C’est comme ça et cela n’est pas de ma faute. Je ne peux rien y changer et vous non plus. Alors laissez-moi me venger. Tant que je vivrai, je trouverai toujours l’occasion de faire entendre raison à qui de droit. Que vous le vouliez ou non !

Merci !

 

Les enfants ont droit d’avoir une famille. De vivre avec et à côté de leurs parents. Peu importe l’âge, une fois qu’on a fait un enfant, on est devenu parent et responsable à tout jamais. Le mariage est une vie de couple. C’est dans cette vie que les partenaires sont appelés si consentement il y a, à fonder une famille. Si par malheur vous avez eu des enfants hors mariage, selon les mesures du possible, vous pouvez chercher à faire la paix et régulariser votre compte afin de former une famille pour garantir la sécurité de l’enfant.

                                                        

C’est par amour platonique que certaines grossesses sont conjuguées. La Bible dit que l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme. Et les deux deviendront une seule chair. Pour nous chrétiens, nous savons que forniquer avec un partenaire c’est s’allier par une alliance établie du mariage qui fait que deux personnes qui couchent ensemble deviennent une seule chair. Et par obéissance à la parole de Dieu, si vous êtes malgré vous surpris par une grossesse, prenez vos responsabilités et mariez-vous.

 

Si toutes les personnes qui contractent des grossesses hors mariage devenaient un peu plus conscientes de ce que la Bible enseigne, nous n’aurons pas dans notre société des enfants appelés communément « Fazeurs » et qui, une partie d’entre eux sont nés hors mariage.

 

Le mariage pour nous chrétiens est une alliance à vie qui ne peut être renouvelée qu’après la mort d’un de partenaires. Vous cherchez peut-être la différence entre ces deux mots vous demandant où je veux finalement en venir, pas vrai ! Vous n’avez pas tort ! Vous souvenez-vous de l’alliance que Dieu avait établie avec son peuple en Israël ? … Malgré l’abondance du péché de ce peuple, l’alliance de Dieu demeurait mais la punition divine s’abattait régulièrement sur ce peuple afin de le ramener sur le droit chemin. Jusqu’à nos jours, l’abolition de cette alliance n’a jamais eu lieu c’est pour cela que nous sommes devenus à notre tour Israël spirituel. Si vous êtes à mesure de comprendre cette vérité concernant l’alliance, vous vous donnerez à fond pour dénicher une solution afin de consolider votre vie de couple.

 

L’amour est comme un œuf dans le poignet de main. Il est à protéger. Un mariage sans amour est un mariage manqué. J’ai aimé une pensée qui définie l’amour comme un principe et non comme un sentiment, … Il pénètre plus loin que l’émotion, doit être durable, doit résister à l’envahissement de la vie quotidienne, ne doit point s’user au contact des années - au contraire il doit grandir, – se renouveler chaque jour s’il le faut.

 

Le mariage apporte le bonheur mais, d’aucun dirons le contraire. Sans outrecuidance, nous n’oserons pas dire qu’ils aient complètement tort. Il n’y a cependant visiblement aucune différence entre le mariage des chrétiens et celui des païens. Les chrétiens ainsi que les païens rencontrent les mêmes genres de problèmes dans leur vie de couple. Les païens par contre peuvent divorcer. Les chrétiens se trouvent condamnés à vivre ensemble jusqu’à ce que la mort les sépare et cela à cause de la foi qu’ils ont placée en Dieu.

 

La famille est la pièce maîtresse pour la réussite d’une nation, d’une société, d’une église. La famille par excellence est la famille chrétienne. La crainte de l’éternel et l’observation de sa parole fait de la famille chrétienne une famille stable et solide. Qu’il vente ou qu’il pleuve, la paix règne ! En mettant la crainte de Jésus-Christ à la base de la vie de famille, l’évangile fait de la vie de famille : le triomphe de la foi chrétienne (Ephésiens 5).

 

Un jeune homme annonce à ses amis :

-  Je veux me marier, j’en ai marre du célibat ! 

Ces amis éclatent de rire en disant :

-  Tu vas te mettre la corde au cou. N’y vas pas !

Si le mariage est une pendaison pour vous, vous n’avez pas encore compris ce qu’est la vie chrétienne. Le mariage chrétien est différent de tout autre mariage qui puisse exister. Mon intention n’est pas de vous contraindre à croire que tout va comme sur des roulettes dans le mariage où d’épuiser les causes directes ou indirectes qui font que vous n’apprécier pas le mariage. Je remplis mon devoir en écrivant ce que l’Esprit de Dieu me met à cœur et, je suis bien aise de ne pas aller plus loin que m’arrêter sur les points essentiels. N’allez pas chercher réponses à toutes les questions qui vous préoccupent. Contentez-vous d’apprendre, de découvrir une ou deux choses…

 

Notez que le mariage institué en Eden avant l’intrusion du péché a avant tout existé dans la pensée de Dieu étant le but suprême d’octroyer le bonheur idéal à l’homme. C’est pourquoi Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. » Pour que ce bonheur se concrétise, la femme fut créée et placée à côté de l’homme pour le combler et qu’ensemble, ils partagent le parfait bonheur. Mais à cause du péché, le mariage est devenu amer à cause de l’égoïsme naturel de l’homme qui vise ses intérêts, étant donné qu’il a perdu la semence de la perfection.

 

Par Christ, le vrai mariage peut se vivre par des chrétiens avérés grâce à l’onction divine qui restaure en eux la semence incorruptible de la perfection perdue par Adam et Eve. Vous pouvez croire au vrai mariage avec la femme ou l’homme de votre vie et vous devriez vous préparer à vivre ce mariage dans un monde où le péché n’est pas encore ôté. Attention ! C’est pour cette raison que nous disons : « Tout peut arriver même dans un mariage où l’homme et la femme sont nés de nouveau. Le vrai mariage est celui où l’homme et la femme se supportent mutuellement en quête d’une paix durable en pardonnant son conjoint quand bien même il ne s’est pas fait excuser. C’est à ce mariage que vous devriez aspirer. C’est de ce mariage dont vous avez besoin. »

 

N’a-t-on pas entendu dire : « Nous allons vivre ensemble pour bien nous connaître, et nous verrons après s’il faut nous marier ou pas. » C’est ça qui est véritablement se mettre la corde au cou. Le mariage par essai. J’en parle parce que j’ai vu les chrétiens l’adopté. Les vrais chrétiens authentiques n’aspirent pas au mariage par cette méthode. C’est marier pour la vie est un risque à courir.

 

Votre conception du bonheur peut être erronée. Le bonheur c’est aussi quand on peut vivre le meilleur et le pire ensemble. Malheureusement quand le pire arrive, un grand nombre des mariés commencent à croire qu’on vit loin du bonheur. Le bonheur pour vous peut être d’avoir quelqu’un à vos cotés le jour où l’âge avancé, vous êtes frappé de la cécité et vous n’arriver plus à vous déplacer sans une main de secours. Le bonheur pour moi peut être d’avoir quelqu’un avec qui partager la parole de Dieu dans la disette comme dans l’abondance jusqu’à ce que la mort nous surprenne. Tolérer le pire, ne pas simplement se contenter du meilleur, accepter le bonheur dans le meilleure et le pire.

                                                           

Aimer sa femme, ce n’est pas simplement la préférer à toute autre personne existante, c’est seulement la préférer à toi-même. L’aimer c’est savoir que vous ne pouvez faire votre propre bonheur qu’en la rendant heureuse.

 

Une vie de couple est un processus de découverte du conjoint qui tend vers l’infini. Ce désir absolu de l’aimer même quand il perd un œil, de le chérir quand il a tort… Cette impression que, dans ses défauts, il y a toujours quelque chose de positif que vous apprécier ! Cette capacité de couvrir ses défauts par vos qualités et de combler ses qualités les vôtres. C’est ça l’amour. Le mariage est une vie de couple. En explorant cette vie, vous remarquerez qu’il y a toujours de nouvelles profondeurs à découvrir chez votre partenaire, de nouvelles montagnes à escalader dans les richesses infinies de son cœur, de nouvelles cimes à gravir dans les hauteurs de sa personne, et surtout ce refus de le voir malheureux, ce besoin de ne vivre que pour lui et de ne mourir que si sa vie en dépendait. C’est ça qui donne à une vie de couple le bonheur car le bonheur n’est jamais donné le jour des noces… Il est à chercher, A conquérir !

        

Les réalités souvent cruelles du mariage fait que malgré la foi, bon nombre des mariés chrétiens commencent à souhaiter la mort d’un de partenaires. On en a marre. On ne supporte plus son partenaire. Une fois son souhait exaucé, bon débarras ! On se marie le jour suivant.

 

Si vous aspirez au mariage vous célibataire ordinaire ou célibataire endurcis, sachez que la meilleure façon d’exprimer un sentiment noble pour se marier est de vouloir se marier par amour pour son partenaire.

 

La comédie a assez durée ! Le mariage chrétien est sacré, dans le bonheur comme dans le malheur. Christ est le seul à dire un dernier mot et cela, si et seulement si on lui donne toute la place. Là où vos forces s’arrentent commence celle de Christ. Il est capable de renouer les liens brisés du mariage, de réparer les brèches où s’infiltre l’ennemi et de réconcilier l’homme et la femme de façon miraculeuse.

 


* Voir aussi le Nouveau Dictionnaire Biblique d’Emmaüs.

UNE FEMME

Publié le 02/11/2009 à 15:43 par christianboulba Tags : mariage
UNE FEMME

UNE FEMME ...

 

 

Par nature, une femme est capricieuse. Quand vous éprouvez de la rancœur, de la colère contre elle, elle se renferme dans sa carapace comme une tortue, vous prenant pour une bête féroce qui cherche à la dévorer. Et elle cherche le mécanisme pour se défendre.
 
Je ne cesserai de le répéter. Les problèmes ne manqueront pas. L’homme est la tête, le sommet, le toit du mariage et il lui va de droit d’assurer une communication ouverte à tout point de vue. Il ne faut pas toujours s’attendre à une communication facile. Vos désaccords, vos différences, vos contrastes, tout cela fait partie de l’amour. L’amour en soi ne vacille pas pour un problème quelconque. L’amour absorbe tout genre de problème car, l’amour couvre une multitude  de fautes. Les vrais problèmes  sont ailleurs. La femme peut avoir une compréhension lente au point de confondre des propos que vous lui avancés. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il est souvent difficile de comprendre à bon escient le point de vue de votre femme, particulièrement quand vous ne dites pas ce qu’elle aimerait entendre.
 
Dans le mariage, l’amour a tendance à basculer quand les deux parties ne se supportent plus. Les femmes réagissent  souvent en  premiers et les hommes ensuite. Si celle-ci fut créée après l’homme, elle ne se donne pas cependant le luxe d’attendre pour réagir en second. Les femmes souvent vont de coq à l’âne en mettant la charrue avant le bœuf. L’homme peut prendre tout son temps mais pas la femme. Beaucoup de couples ignorent qu’il peut être très difficile d’exprimer certains sentiments  sans blesser son partenaire qui a sa propre façon de comprendre.

 

Deux choses différenciaient Adam et Eve. Dieu dit à Adam : « tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu  ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance de bien et du  mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras». Adam comprit cela et  n’en toucha pas ? Il dut certainement se dire : « le jour où j’en mangerai, je mourrai».
 
Le diable savait qu’Adam ne pouvait être influencé par qui que ce soi et trouva inutile de le séduire. Malgré le premier amour pur et parfait qui unissait nos premiers parents, dans sa compréhension, Eve avec l’aide du serpent comprit l’interdiction de Dieu à sa manière : « le jour où j’en mangerai, mes yeux s’ouvriront et seront comme ceux de Dieu, connaissant le bien et le mal». La notion de la mort ne put saisir son attention. Alors, elle vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
 
Adam était un époux compréhensif. Il n’est pas fait mention quelque part de sa colère ardente et explosive contre Eve sa femme. Ils poursuivirent leur  vie de couple  chacun prenant part à ses obligations. Adam s’était rendu compte que la compréhension de sa femme avait influencé la sienne mais toute fois sans lui obliger de s’excuser, il surmonta sa peine tout seul avec amour. Vous n’êtes pas obliger de copier l’attitude, le comportement de votre  femme. Lui rendre la monnaie de sa pièce est un acte de folie. Comme elle s’est méconduite, je dois aussi me méconduire ! Elle ne veut pas m’adresser la parole, moi non plus.

 

Dans le mariage, on ne rend pas le mal  par le mal. Si Adam voulait se venger d’Eve, il aurait demandé à Dieu de lui accorder le divorce mais toute fois en acceptant sa punition il avait la possibilité de dire à Dieu : « j’accepte d’avoir désobéi, j’accepte la punition mais je refuse catégoriquement cette femme qui m’a induite en erreur ! » Mais il a choisi de faire confiance à sa femme, de vivre avec elle, sans l’offenser, la  blesser, ni la rudoyer. Ceci est un bon exemple à suivre.
 
Si vous savez écouter votre femme, sans porter de jugement à ses dires en lui montrant votre sympathie et votre respect pour les problèmes qui la tourmentent, elle se sentira aimée et comprise. Notez qu’une attitude compréhensive ne consiste pas à connaître à l’avance les problèmes de votre femme, mais à les comprendre au moment où elle vous en parle. Le problème n’est pas qu’elle ait des problèmes. Le problème est qu’elle trouve solution à ses problèmes. Si vous lui présentiez une indifférence indéfinie, vous deviendrez à votre tour un problème pesant pour elle.
 
Plus votre femme trouve solution à ses problèmes, plus il lui est facile de vous montrer sous un nouveau jour la face cachée de son être. Qui trouve une femme, trouve le bonheur. Le verbe trouver introduit ici l’action de chercher. On ne peut trouver sans avoir chercher. Et  on ne peut trouver sans obtenir. La vraie recherche dans cette démarche consiste à trouver ce qui fait d’une femme un bonheur. Cela se cache en elle et cela se cachera toujours jusqu’à être trouver. Il sied à l’homme de connaître sa femme pour ce qu’elle est et non pour ce qu’elle a.

 

à suivre...

 

Christian Ben BOULBA

HEURT SUR LE MARIAGE

Publié le 02/11/2009 à 15:12 par christianboulba Tags : mariage
HEURT SUR LE MARIAGE

HEURT SUR LE MARIAGE

 

Les motivations intérieures jouent un rôle capital dans le désir de se marier. Bien des jeunes gens aspirent au mariage sans savoir le pourquoi ! Il y a des jeunes gens qui aspirent au mariage pour avoir quelqu’un qui lavera les habits et préparera à manger. Le pire, un jeune aspirant au mariage nous dit : « Je veux me marier. Les désirs de déflorer une fille me démangent ». Si vous aspirez au mariage pour simplement coucher avec une femme, vous feriez mieux de rebrousser chemin. Inconstant que vous êtes. Je vous plains !

 

L’emploi abusif du verbe aimer consiste à ramener tout vers soi. Ne voir que ses intérêts, ses appétits sexuels, ses penchants machiavéliques et son égocentrisme à ne vouloir que se faire plaisir. Aimer c’est avant tout accepter de considérer l’autre comme égal à soi-même. Aimer c’est s’offrir, prêt à répondre pour rendre heureux, accepter ce qui est noble, prendre le risque de n’aimer que pour être utile tant soi peu ! Aimer c’est donner, partager, accepter que l’autre vous donne à la mesure du possible ce qu’il (ou ce qu’elle) peut. L’amitié suppose l’admiration, la persévérance, la confiance*… l’amour qu’on se témoigne suppose l’appréciation, l’acceptation la complémentarité. L’amour dans le mariage atteint des dimensions beaucoup plus supérieures que l’amour entre amis. Mais le mariage constitue par la même occasion une vie où, ensemble, les mariés vivent en premier lieu comme des amis.

 

Quelle est votre conception du mariage ? J’ai souvent était surpris d’entendre les jeunes gens dirent : « Aimer pour moi c’est avoir quelqu’un pour me faire des beaux gosses ». Des beaux gosses ? N’importe quoi ! Etes-vous beau vous-même ? Je vous plains si vous êtes de cet acabit des personnes mesdames et messieurs qui pensent qu’aimer c’est uniquement avoir des enfants ou simplement de coucher ensemble. Aimer c’est bien plus que ça. Nous le dirons et le redirons tant qu’il le faudra ! Aimer c’est vivre à deux, pour donner, échanger, apprendre à admirer et à accueillir*.

 

J’ai dis une fois à ma fiancée : « - Mon amour pour toi ne consiste pas simplement à te dire avec empressement "je t’aime». T’aimer c’est aussi te combler à fond. Jusqu’à veiller sur ton corps s’il le faut. Te désirer vivement avant le mariage serait de ma part un acte ignoble de désintéressement sur ta personne ».

 

Sachez que l’amour est un mystère à sonder avec un œil de la foi. Dieu nous aime. Il met à notre disposition le moyen de le plaire en éloignant de nous les occasions de brûler. Notez que dans les fiançailles ceux qui tombent ne sont pas toujours les plus faibles. Les plus forts tombent aussi. Seuls les plus prudents restent debout. En amour plus les cœurs s’attirent plus les corps se désirent. Avec les désirs de la chair, il est question d’être prudent et non d’être fort. Joseph était fort mais il s’est contenté de fuir.

 

Dans ma période de fiançailles j’ai réalisé beaucoup des choses. Il ne suffit pas d’être en premier lieu marier pour tout comprendre. Les relations humaines sont difficiles et exigent un soin méticuleux de la part des humains. Se mettre d’accord pour un projet de mariage est une chose et le réaliser en est une autre. Dans mes recherches personnelles, dans le souci de trouver des solutions sur les problèmes des couples, j’ai pu découvrir un remède.

 

LE DIAPAPA

 

J’ai longtemps travaillé dans mon laboratoire pour trouver un remède pouvant résoudre les conflits conjugaux. Le résultat a été d’un succès impressionnant. Contrairement au sédatif, le remède trouvé est attendrissant. Il soulage, réconforte, rassure et réunit de nouveau. Le comprimé est le « Diapapa ». Ce comprimé est le remède efficace qui solidifie la vie de couples quand rien ne va ! Comme une horloge décrassée, décapé, dérouillé, votre vie de couple peut retrouver ses couleurs d’autrefois sans prétention aucune.

 

Le Diapapa comme remède, est d’une efficacité alléchante. Chaque fois que votre vie de couple accusera le coup d’une fragilité maladive, essayez « le Diapapa ». Vous m’en donnerez des nouvelles ! Il est à prendre incessamment comme de l’eau surtout quand le besoin se présente. Comme de l’eau, il désaltère les couples desséchés, les abreuve jusqu’à la satisfaction parfaite et à l’étanchement de leur soif. La cure du « Diapapa » est préventive et curative à la fois. Il n’est pas un narcotique qui fait taire immédiatement les maux éprouvés. Comme toute substance médicamenteuse, le « Diapapa » demande un soin approprié dans son usage. Tout produit pharmaceutique est un mélange d’un ou des plusieurs produits. Le « Diapapa » est un assemblage raffiné composé de trois éléments qui sont : Dialogue, Patience et Pardon.

 

LE DIALOGUE

 

Il peut arriver que malgré des séances répétées de dialogue votre partenaire malgré son bon vouloir n’arrive pas à changer. Le manque de patience est une vertu des sots. Je me fatigue d’écouter ses couples qui ressassent les instants du passé en énumérant toutes les fautes commises par le partenaire concluant qu’avec un tel bilan, il ne peut arriver à changer. Le manque de patience tue l’amour et l’expose à des éventuelles calamités pour le reste du chemin à parcourir ensemble.

 

Un homme dit : « Avec tout ce qui nous est arrivé, impossible d’espérer. Il est trop tard d’essayer quoi que ce soit. Dialoguer…, rien de plus cruel pour nous affronter ! Ma femme est moi, c’est comme Tom et Jerry ». Il n’est jamais trop tard pour essayer. Le pire dans la vie, c’est de n’avoir pas oser que de n’avoir pas essayer. Si par moment il vous arrive n’est fut-ce que de vous saluer, ce que dialoguer peut être envisageable. L’un de deux partenaires doit commencer.

 

Je me rappelle les moments où j’en voulais à ma fiancée pour avoir déchirer l’une des photos d’une de mes anciennes amies par jalousie. J’étais furieux contre elle pour un tel acte et dans mon cœur tout était fini pour nous deux. L’amour, rien de plus fort pour pardonner une offense. Je l’aimais mais je n’arrivais plus à exprimer cette affection que j’avais pour elle. Ça, elle l’avait remarquée ! Elle voulait qu’on en parle. Moi je ne supportais plus entendre le son de sa voix. J’évitais tout dialogue. A ma plus grande surprise, après quatre heures et demies d’insistance de sa part, je pu néanmoins supporter de l’entendre me parler. Dès cet instant, tout fut réglé à merveille.

 

Le dialogue change beaucoup des choses en bien ou en mal dans une vie de couple. Je veux essayer tant soi peu de vous dresser un petit portrait des femmes et des hommes mécontents uniquement pour vous aider à savoir quand et comment converser quand les choses semble se gâter.

 

Nous les hommes

 

Femme, les hommes ont un caractère différent du vôtre. Les choses se sont gâtées. Apparemment, vous avez le pressentiment qu’on vous en veut comme si vous étiez le diable en personne. Vous avez envie d’en discuter pour arranger. Attention ! Topez là une minute. Question de savoir comment vous y prendre. Plus vous tenterez de forcer votre époux à parler, plus il vous résistera. Le silence de votre époux vous inquiète ? C’est normal. Les hommes savent se taire quant il s’agit s’exprimer leur mécontentement. Et c’est par amour qu’ils le font. Sans amour, ils se mettront en rogne et vous tomberont dessus. Au lieu de vous demander comment briser le silence de votre époux, vous devriez plutôt vous demander : « Qu’ai-je de plus que lui en tant que femme pour arriver à apaiser sa colère et à recoudre cette communication brisée qui me manque tant ? »

 

Restaurer la communication, ceci est le souci rêver de toute femme quand rien ne va. Si la femme prend l’initiative d’introduire sa requête pour restaurer la communication rompue, elle doit éviter l’attaque directe qui n’est pas la meilleure tactique surtout si l’homme à un avantage précieux : son autorité.

 

Si vous prenez l’initiative d’amadouer votre partenaire comme vous avez la manie de le faire, femme, faites la mais avec maturité. Vous devriez apprendre à accepter que votre partenaire soit parfois disposé à vous entendre, et d’autres fois disposé à vous éviter ; Vous devriez vous y attendre. Seule votre savoir-faire comme fruit de la maturité déjouera le manque de volonté de votre mari de vous entendre. A son tour, il cherchera à placer un mot. C’est le départ ! Mais si jamais l’homme soupçonne sa femme de vouloir le forcer à parler, son cœur s’endurcit et, même volontairement, il ne peut plus arriver à articuler un mot.

 

Somme toute, si vous êtes parvenu à faire parler le monsieur après son long silence interminable, au lieu de lui poser des centaines de questions pour entendre sa voix, vous ferez mieux par contre de lui dire que vous appréciez sa présence même s’il ne fait qu’écouter. Et par conséquent demandez-lui de conserver son silence rien que pour vous écouter. Rassurez-vous, cela lui arrachera les paroles qui lui brûlent les lèvres. Les hommes aiment parler quant on leur demande de se taire et de se taire quant on leur demande de parler.

 

Vous est-il déjà arrivé mesdames d’avoir l’impression de parler à un mort ? Où vous est-il déjà arrivé de parler à quelqu’un qui, au lieu de converser avec vous ne fait que répondre à vos questions ? Je vous entends dire : oui. Je vous comprends. C’était ma spécialité ! Un jour ma fiancée s’inquiétait, pour une gaffe commise qui, jusqu’alors n’avait pas encore été réprimé par moi. Je m’étais contenté de garder un silence du genre insolite. Je l’entends encore me questionner :

 

Elle : « Tu as été mécontent je le sais. Veux-tu en parler ? »

Moi : « - Non ! »

Elle : « M’as-tu pardonné ? »

Moi : « … »

Elle : «  Tu m’en veux, hein ! »

Moi : «  Non ! »

Elle : «  Alors dis-moi que tu m’aimes toujours. »

Moi : « … »

 

Cette sorte de conversation rend nerveux. Apparemment, je montrais que je n’étais pas aussi dépité qu’en réalité. Mais quelque chose avait changé. Et elle le savait. Votre partenaire n’est pas dupe. On ne peut pas se dérober devant un fait marquant. Si vous êtes face à une telle conversation, prenez votre temps. Revenez plus tard mesdames. Insister, cela n’en vaut pas la peine. Vous entêterez votre mari qui, en âme et conscience sait que vous ne valez pas grand chose si vous jouer au petit enfant qui supplie pour une sucette arrachée.

 

Vous les femmes 

 

Les femmes sont souvent trop capricieuses. Le manque de dialogue conjugué par elles est presque souvent enfantin. Pour des queux des cerises, elles décident de se replier sur elles-mêmes. C’est dans des moments comme ceux-ci qu’une femme se décide à refuser à son partenaire si possible son corps. Messieurs, sachez que les femmes s’isolent régulièrement pour se consoler et c’est dans ces moments-ci qu’elles n’arrivent plus à supporter vos propositions d’intimité.

 

Par rapport à la dureté des hommes, les femmes de leur part reviennent vite pour restaurer la conversation. Elles aiment le partage, les rires et, en aucun cas n’acceptent le dur labeur du temps qui se transforme en silence pour distancer cet amour choyé qu’elles ont conquises parfois par des luttes périlleuses. Le mariage rend une femme heureuse. Pour une femme, le manque de dialogue est une perte d’intimité. Son excitation, sa féminité même en dépendent. Une femme comprise est une femme heureuse. Les femmes ne demandent que d’être comprises. Messieurs, quand une femme se tait, elle n’attend de vous qu’une tendresse en différée ! Cette tendresse que vous auriez du lui témoigner quant elle s’était décidée à se recroqueviller sur elle-même. Une femme silencieuse est une femme en détresse.  

 

LA PATIENCE 

 

La patience doit être présente tous les jours de votre vie. Il est l’un des fruits du Saint-Esprit qui doit faire partie intégrante de votre vie de couple. Le manque de patience crée une tension moribonde dans le foyer. Une femme qui n’a pas ce fruit dans son cœur, parle constamment et dit à qui veut l’entendre tout le mal que lui fait son mari. Même le plus négligeable. Un homme sans patience n’inspire pas confiance. Il est semblable au semeur qui ne cherche à moissonner que la veille de sa semence sans avoir prit le temps d’arroser et d’entretenir ses plantes. Votre femme, c’est à vous de la façonner. Prendre le temps de la voir devenir ce que vous pensez d’elle, ne peut que vous être imposer. Il n’existe pas d’autre alternative.

 

Savoir donner du temps à son partenaire de changer son caractère est un exercice périlleux et beaucoup plus difficile quant on pas de la patience. La patience se conjugue dans l’espace et dans temps.

 

NB : Patience.  Deux mots grec principaux sont rendus en français par patience: makrothumia (= patience) et hupomonê (= parfois aussi trad. par persévérance). Le premier désigne la longanimité de Dieu ou des hommes. Exode 34.6 ; Romains 2.4 ; Ephésiens 4.2. Et le second la persévérance ou l’endurance des chrétiens. Dans le Nouveau Testament, le nom makrothumia apparaît 14 fois et le verbe makrothumeô est mentionné 10 fois. Ces 2 termes décrivent l’attitude inébranlable de celui qui ne cède pas.

 

La patience inclus la persévérance dans son action. Quant on est patient on doit par conséquent être persévérant. Prendre son temps pour donner à son partenaire le moyen et l’occasion de changer. La, patience du seigneur contribue à notre Salut. Sa persévérance nous permet de toujours espérer et combattre le combat de la foi.  

 

Il est inutile de vous dire que le temps joue pour qu’enfin de compte vous soyez en possession du résultat de votre patience. Quand on manque de patience, on accuse son partenaire de tout. On s’innocente à tout point de vue en rejetant toutes les fautes qui contribuent à tenir son mariage sur le dos de son partenaire. Hum ! C’est malin !

 

Dans ma vie, il m’est arrivé de tout échouer par manque de patience. Je voulais une femme idéale sans la façonner. Je cherchais une femme toute faite sans payer le prix de la mériter. J’abandonnais toutes celles qui, de loin ou de près ne ressemblaient pas à l’image que je m’étais faite de la femme idéale. Le jour où tout a basculer, j’ai changé d’opinion. J’ai enfin compris que la femme idéale est celle qui a des vertus mais aussi des vices. Sans vices, il n’y aura jamais des femmes idéales. Prenez votre patience messieurs.

 

Le manque de patience pousse les hommes et les femmes dans des nervosités sans noms !

 

Un petit enfant maladroit a salit la robe blanche de sortie que repassait sa mère. C’était la énième fois qu’il commettait son forfait. Débordée, celle-ci résolut de l’enfermer dans le congélateur qui était vide et bien lavé après la coupure d’électricité. Seulement, quatre heures après, elle ne s’était pas rendue compte du rétablissement d’électricité. Quant elle revint pour ouvrir le congélateur, elle trouva l’enfant frigorifier en un bloc de glace morose. Savoir se détendre, se calmer, est indispensable pour apprendre la patience dans notre existence. Les enfants font certains forfaits par ignorance. Si nous n’avons pas de patience nous serons capables de pire. Il en va de même pour votre partenaire. Certaines bévues sont produites par l’inconscience.

 

Le temps se tire à longueur quand la patience n’a pas pour support la persévérance. Patienter en terme terre à terre c’est attendre le plus longtemps possible. Le temps qui tire à longueur entraîne au délassement, à l’épuisement. La persévérance enlève à la patience la lassitude. Nous ne pouvons patienter sans persévérer. Beaucoup d’hommes et des femmes s’en veulent justement parce qu’ils ne prennent pas le temps de patienter pour donner à l’autre partenaire le crédit de changer. S’ils patientent, ils se lassent en chemin faute de persévérance.

 

La patience est une vertu que vous devriez cultiver en attendant que par elle votre partenaire arrive à changer pour ce dont vous lui reprocher. Vous devriez prendre exemple sur le laboureur qui attend le fruit de la terre, plein de patience à son égard. Votre repenti ne peut trouver du vrai pardon que dans le cœur de celui qui sait patienter. La plupart des personnes qui vous privent de leur pardon sont des gens impatients. Un homme, une femme qui n’a pas de patience ne pardonne que superficiellement. Au moment opportun il vous rappellera l’offense commise jusqu’au moindre détail. C’est une spécialité féminine excentrique. Une femme est capable de vous rappeler le jour, la date exacte, l’heure, la minute et la seconde d’une faute commise bien des années en arrières. 

 

L’esprit de vengeance est à réprimer dans une vie de couple. Chrysostome a défini la patience comme la capacité de renoncer à exercer la vengeance. J’ai défini la patience comme le pouvoir de vaincre le mal qui nous ronge quand le désir de nous venger nous monte à cœur. Pour Lightfoot, c’est renoncé à user de représailles envers quelqu’un qui nous a fait du tort. Pour Paul, la patience est la marque d’un service chrétienne authentique (2 Corinthiens 6.6  cf. 1 Timothée 1.16). La patience fait partie des fruits de l’Esprit que vous vous devez d’acquérir (Galates 5.22).

 

L’amour est patient nous dit la Bible. Plus vous aimer votre partenaire plus vous serez patient à son égard.

 

Entre les hommes et les femmes, je me suis souvent demandé lesquels sont beaucoup plus patients que les autres ? Les femmes répondront facilement à cette question. Messieurs qu’en pensez-vous ? Imaginez un seul instant votre femme commettre une erreur que vous jugez grave. Quelle sera votre attitude à son égard ? Aussi gentil que vous êtes, vous lui ferez comprendre qu’elle a tort si elle cherche à se dérober. Avec partialité, les femmes se demandent parfois pourquoi les hommes sont incapables de s’excuser quand ils commettent à leur tour des erreurs qu’elles estiment graves ! La réponse, messieurs, c’est tout simplement parce que par orgueil masculin, vous ne désirez en aucun cas admettre que vous pouvez à votre tour être fautifs au point de commettre des graves erreurs, pas vrai ?

 

En résumé, la patience est un remède efficace qui brise l’orgueil de l’âme. Une personne patiente s’abaisse jusqu’à tolérer de l’autre la répétition de certaines fautes réprimées. Une faute pardonnée qui refait surface ne peut être à nouveau pardonnée qu’avec patience et tempérance. Ensemble, monsieur, votre femme et vous, je vous conseil de nourrir la patience qui vous permettra de braver certaines incompréhensions. Faire du bien à votre partenaire par votre patience ne peut qu’être votre souci majeur. Une seule chose peut donner à la vie humaine son vrai sens et sa vraie dignité : l’énergie dans le bien. Elle ne s’acquiert que par l’exercice même. Un peu d’exercice ôte le mur de séparation entre deux personnes de natures opposées qui ne demande qu’à vitre ensemble. S’accepter c’est aussi se respecter.

 

LE PARDON

 

Nous ne pouvons pas parler de l’amour dans une vie de couple sans parler de l’ennemi fatal qui combat cet amour : la haine. L’arme efficace pour vaincre cet ennemi est le pardon. Si le mariage ne peut se passer de l’amour, il ne peut pas non plus se passer du pardon. Le pardon, c’est comme le parfum qui s’exhale d’une fleur quand elle est piétinée*. Il faut qu’un affront ait eu lieu pour que le pardon intervienne. La bonne odeur du pardon exhale l’amour dans un oubli total.

 

- J’ai pardonné mais je n’ai pas oublié !

Si vous pardonné sans oublier ce que vous n’avez pas pardonné du tout. Oublié dans ce contexte ne veut pas dire effacer dans la mémoire. C’est dans le sens de cesser de penser à ce qui est désagréable. Autrement dit « ne pas avoir à l’esprit (ce qui devrait tenir l’attention à l’éveil) ». C’est vrai que Christ est le seul a pardonné les péchés et à les oublier. Le Saint-Esprit nous donne la capacité d'accomplir des choses impossibles et l’impossible devient possible. Le pardon rajeunit l’amour et refait le beau temps d’antan. Pardonner c’est "aimer" pour toujours. Aimer c’est "accepter" pour toujours. L’amour est le sommet, l’apothéose même de l’affection.

 

Il existe trois principes du pardon que je propose aux mariés pour arriver à oublier l’affront subit :

 

1. Pardonner sans savoir pourquoi

 

Dans la vie le pourquoi entraîne à l’égarement car souvent vous vous torturez avec mille et une questions qui se bousculent dans votre tête après quoi, vous souffrez plus que la personne qui vous a offensé. Le parce de chaque pourquoi ne peut jamais résoudre votre problème. La vie est une rose avec épine et exhale son parfum quand on la hume sans se soucier du moment où son épine peut attaquer. Quoiqu’il en soit, la douleur faite par une légère épine ne peut blesser. Dites-vous le souvent que de la bouche de celui ou de celle qui vous aime ne peut sortir délibérément une phrase pour vous blesser. Considérez certaines offenses comme des légères épines qui vous caressent à la place de vous blesser. Une rose sans épine est une fleure sans essence. Les épines de la rose font aussi sa valeur. Les légères offenses de l’amour ravivent l’unité.

 

2.  Pardonner sans se demander comment

 

Vous pardonnez simplement comme un enfant qui ne cherche pas à obtenir le moyen de le faire et oublie juste une seconde après le mal que vous lui avez fais.

 

3. Pardonner sans chercher à obtenir forcement de l’autre

La reconnaissance de sa faute

 

Le simple fait de lui pardonner réveillera sa conscience une fois sa faute consommée.

 

La rancœur est à éviter car, elle tue l’amour que l’on porte et l’enterre sans fanfare ni cérémonie. Le pardon rajeunit l’amour. Un amour sans pardon vieillit et on entend dire : « En tout cas, au début de notre mariage, je l’avais beaucoup aimé. » 

 

Pardonner n’est pas un acte de faiblesse, ni de lâcheté comme on peut vous laisser entendre. Par moment, avant de pardonner, il est parfois nécessaire de s’expliquer, de s’avertir et de se corriger s’il le faut. Faire taire un affront peut entraîner des vengeances. Un vari couple maîtrise facilement la crise qui arrive. L’orage dans le mariage renforce souvent l’amour. On reprend sur des nouvelles bases et on continue comme si de rien n’était. On dit en France que les chemins qui montent ont tous de ces escarpements. Le pardon est une arme redoutable, cette arme a fait de Christ l’Avocat suprême au près de Père pour l’humanité et c’est en pardonnant les péchés de celui-ci qu’il a vaincu la condamnation qui pesait sur lui.

 

Le soleil s’est levé de bon matin ce vendredi du mois d’août. Sans sourciller, il a débarrassé le sol de dernières flaques d’eau qui s’y traînaient. Le ciel est bleu avec quelques rares nuages qui se perdent dans son immensité. La fraîcheur du matin n’a pas encore dit ces derniers mots. Sous un manguier, deux silhouettes retranchées aspirent de plein poumon l’air frais de la matinée. Par habitude ou par manie, sous cet arbre verdoyant, chaque matin entre en conciliabule Jules et Francine. Ils sont tous deux jeunes avec un écart d’âge de quatre ans. Jules porte bien ses vingt-quatre et, bonne femme, Francine est une forte femme qui donne plus que ces vingt ans d’âge. Ils ont passé leur enfance ensemble. Aujourd’hui comme jamais, ils sont décidés d’annoncer aux deux familles leur intention de se marier. Jules est en terminal en droit au campus tandis que Francine fait la coupe et couture.

           Jules consulte sa montre. Il est huit heures vingt neuf.

           - Il est temps de nous quitter chérie. Comme convenu, je vais parler à mon père ce matin. Tache de bien le dire à ta mère. Mon père est cool. Je sais qu’il ne s’y opposera pas, fit Jules en se lissant le menton.

- Ton père ? Je présume qu’il doit se rendre au service.

- Pas pour ce matin. Il est en congé.

Machinalement il lui prit la main gauche et y déposa un frais baiser justement comme il le voyait faire à la télé.

- A très bientôt !

Puis il fit volte face.

 

Neuf heures vingt minutes. Le petit déjeuner était avancé. Sur la table, en face de sa mère, se trouvait le père de Jules. Le vieux Dimanja était un homme aux allures pittoresques mais bon père. En lui dormait ce dur à cuire qui, avec l’âge est transformé en un petit diable sans fourche. Jules savait qu’abordait son père sous le ton badin qu’il avait d’habitude signifierai anticipait d’avance son refus pour un dossier simple mais crucial. Crucial ? Oui ça l’était ! La famille Dimanja et celle d’en face partage depuis vingt et une années des relations de bon voisinage.

Frôlé un projet de mariage pour le vieux Dimanja serait compromettre la réputation familiale surtout que de sa part, il a toujours veillé de ne pas entrée en collusion avec ses voisins. Jules connaît la phrase fétiche de son père : « As-tu réfléchi fiston avant de prendre une telle décision ? » Et aujourd’hui, il s’attendrait sûrement à cette question. M’enfin ! Advienne que pourra !

Madame Dimanja comme à l’accoutumée quitte la table la première. Jules attendu ce moment pour aborder son père.

- Je… Papa j’ai à vous parler.

Faignant de n’avoir rien entendu, le vieux plongeant son regard dans sa tasse à café.

- Je ne sais par où commencer mais… Disons, je suis amoureux d’une fille.

Il but subrepticement la dernière gorgée de sa tasse à café puis releva la tête l’air goguenard.

Jules vis des pupilles interrogateurs sous les verres correcteurs le visaient d’une clarté imposante.

- Tu es amoureux d’une fille ?

- Oui !

- C’est tout ce que tu as à me dire ?

- Je… Je voulais vous parler d’elle.

Le vieux Dimanja haussa machinalement ses épaules avant de toussoter comme s’il disait : « Continue ».

- J’ai trouvé dans mon entourage celle qui me convient. Vous la connaissez. C’est mon amie d’enfance, je cite ; Francine MOKOME.

Interloqué, le vieux Dimanja retint son souffle.

- Tu veux épouser Francine ? Mais vous êtes amie depuis l’enfance !

- Justement ! C’est uniquement pour cette raison qu’elle m’inspire confiance. Je n’aimerai pas épouser une femme que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam.

Contre toute entente, Jules fut surpris par la réaction de son père.

- Ton sentiment est noble. Je ne m’y oppose pas.