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Date de création : 26.10.2009
Dernière mise à jour : 26.11.2018
205 articles


HEURT SUR LE MARIAGE

Publié le 02/11/2009 à 15:12 par christianboulba Tags : mariage
HEURT SUR LE MARIAGE

HEURT SUR LE MARIAGE

 

Les motivations intérieures jouent un rôle capital dans le désir de se marier. Bien des jeunes gens aspirent au mariage sans savoir le pourquoi ! Il y a des jeunes gens qui aspirent au mariage pour avoir quelqu’un qui lavera les habits et préparera à manger. Le pire, un jeune aspirant au mariage nous dit : « Je veux me marier. Les désirs de déflorer une fille me démangent ». Si vous aspirez au mariage pour simplement coucher avec une femme, vous feriez mieux de rebrousser chemin. Inconstant que vous êtes. Je vous plains !

 

L’emploi abusif du verbe aimer consiste à ramener tout vers soi. Ne voir que ses intérêts, ses appétits sexuels, ses penchants machiavéliques et son égocentrisme à ne vouloir que se faire plaisir. Aimer c’est avant tout accepter de considérer l’autre comme égal à soi-même. Aimer c’est s’offrir, prêt à répondre pour rendre heureux, accepter ce qui est noble, prendre le risque de n’aimer que pour être utile tant soi peu ! Aimer c’est donner, partager, accepter que l’autre vous donne à la mesure du possible ce qu’il (ou ce qu’elle) peut. L’amitié suppose l’admiration, la persévérance, la confiance*… l’amour qu’on se témoigne suppose l’appréciation, l’acceptation la complémentarité. L’amour dans le mariage atteint des dimensions beaucoup plus supérieures que l’amour entre amis. Mais le mariage constitue par la même occasion une vie où, ensemble, les mariés vivent en premier lieu comme des amis.

 

Quelle est votre conception du mariage ? J’ai souvent était surpris d’entendre les jeunes gens dirent : « Aimer pour moi c’est avoir quelqu’un pour me faire des beaux gosses ». Des beaux gosses ? N’importe quoi ! Etes-vous beau vous-même ? Je vous plains si vous êtes de cet acabit des personnes mesdames et messieurs qui pensent qu’aimer c’est uniquement avoir des enfants ou simplement de coucher ensemble. Aimer c’est bien plus que ça. Nous le dirons et le redirons tant qu’il le faudra ! Aimer c’est vivre à deux, pour donner, échanger, apprendre à admirer et à accueillir*.

 

J’ai dis une fois à ma fiancée : « - Mon amour pour toi ne consiste pas simplement à te dire avec empressement "je t’aime». T’aimer c’est aussi te combler à fond. Jusqu’à veiller sur ton corps s’il le faut. Te désirer vivement avant le mariage serait de ma part un acte ignoble de désintéressement sur ta personne ».

 

Sachez que l’amour est un mystère à sonder avec un œil de la foi. Dieu nous aime. Il met à notre disposition le moyen de le plaire en éloignant de nous les occasions de brûler. Notez que dans les fiançailles ceux qui tombent ne sont pas toujours les plus faibles. Les plus forts tombent aussi. Seuls les plus prudents restent debout. En amour plus les cœurs s’attirent plus les corps se désirent. Avec les désirs de la chair, il est question d’être prudent et non d’être fort. Joseph était fort mais il s’est contenté de fuir.

 

Dans ma période de fiançailles j’ai réalisé beaucoup des choses. Il ne suffit pas d’être en premier lieu marier pour tout comprendre. Les relations humaines sont difficiles et exigent un soin méticuleux de la part des humains. Se mettre d’accord pour un projet de mariage est une chose et le réaliser en est une autre. Dans mes recherches personnelles, dans le souci de trouver des solutions sur les problèmes des couples, j’ai pu découvrir un remède.

 

LE DIAPAPA

 

J’ai longtemps travaillé dans mon laboratoire pour trouver un remède pouvant résoudre les conflits conjugaux. Le résultat a été d’un succès impressionnant. Contrairement au sédatif, le remède trouvé est attendrissant. Il soulage, réconforte, rassure et réunit de nouveau. Le comprimé est le « Diapapa ». Ce comprimé est le remède efficace qui solidifie la vie de couples quand rien ne va ! Comme une horloge décrassée, décapé, dérouillé, votre vie de couple peut retrouver ses couleurs d’autrefois sans prétention aucune.

 

Le Diapapa comme remède, est d’une efficacité alléchante. Chaque fois que votre vie de couple accusera le coup d’une fragilité maladive, essayez « le Diapapa ». Vous m’en donnerez des nouvelles ! Il est à prendre incessamment comme de l’eau surtout quand le besoin se présente. Comme de l’eau, il désaltère les couples desséchés, les abreuve jusqu’à la satisfaction parfaite et à l’étanchement de leur soif. La cure du « Diapapa » est préventive et curative à la fois. Il n’est pas un narcotique qui fait taire immédiatement les maux éprouvés. Comme toute substance médicamenteuse, le « Diapapa » demande un soin approprié dans son usage. Tout produit pharmaceutique est un mélange d’un ou des plusieurs produits. Le « Diapapa » est un assemblage raffiné composé de trois éléments qui sont : Dialogue, Patience et Pardon.

 

LE DIALOGUE

 

Il peut arriver que malgré des séances répétées de dialogue votre partenaire malgré son bon vouloir n’arrive pas à changer. Le manque de patience est une vertu des sots. Je me fatigue d’écouter ses couples qui ressassent les instants du passé en énumérant toutes les fautes commises par le partenaire concluant qu’avec un tel bilan, il ne peut arriver à changer. Le manque de patience tue l’amour et l’expose à des éventuelles calamités pour le reste du chemin à parcourir ensemble.

 

Un homme dit : « Avec tout ce qui nous est arrivé, impossible d’espérer. Il est trop tard d’essayer quoi que ce soit. Dialoguer…, rien de plus cruel pour nous affronter ! Ma femme est moi, c’est comme Tom et Jerry ». Il n’est jamais trop tard pour essayer. Le pire dans la vie, c’est de n’avoir pas oser que de n’avoir pas essayer. Si par moment il vous arrive n’est fut-ce que de vous saluer, ce que dialoguer peut être envisageable. L’un de deux partenaires doit commencer.

 

Je me rappelle les moments où j’en voulais à ma fiancée pour avoir déchirer l’une des photos d’une de mes anciennes amies par jalousie. J’étais furieux contre elle pour un tel acte et dans mon cœur tout était fini pour nous deux. L’amour, rien de plus fort pour pardonner une offense. Je l’aimais mais je n’arrivais plus à exprimer cette affection que j’avais pour elle. Ça, elle l’avait remarquée ! Elle voulait qu’on en parle. Moi je ne supportais plus entendre le son de sa voix. J’évitais tout dialogue. A ma plus grande surprise, après quatre heures et demies d’insistance de sa part, je pu néanmoins supporter de l’entendre me parler. Dès cet instant, tout fut réglé à merveille.

 

Le dialogue change beaucoup des choses en bien ou en mal dans une vie de couple. Je veux essayer tant soi peu de vous dresser un petit portrait des femmes et des hommes mécontents uniquement pour vous aider à savoir quand et comment converser quand les choses semble se gâter.

 

Nous les hommes

 

Femme, les hommes ont un caractère différent du vôtre. Les choses se sont gâtées. Apparemment, vous avez le pressentiment qu’on vous en veut comme si vous étiez le diable en personne. Vous avez envie d’en discuter pour arranger. Attention ! Topez là une minute. Question de savoir comment vous y prendre. Plus vous tenterez de forcer votre époux à parler, plus il vous résistera. Le silence de votre époux vous inquiète ? C’est normal. Les hommes savent se taire quant il s’agit s’exprimer leur mécontentement. Et c’est par amour qu’ils le font. Sans amour, ils se mettront en rogne et vous tomberont dessus. Au lieu de vous demander comment briser le silence de votre époux, vous devriez plutôt vous demander : « Qu’ai-je de plus que lui en tant que femme pour arriver à apaiser sa colère et à recoudre cette communication brisée qui me manque tant ? »

 

Restaurer la communication, ceci est le souci rêver de toute femme quand rien ne va. Si la femme prend l’initiative d’introduire sa requête pour restaurer la communication rompue, elle doit éviter l’attaque directe qui n’est pas la meilleure tactique surtout si l’homme à un avantage précieux : son autorité.

 

Si vous prenez l’initiative d’amadouer votre partenaire comme vous avez la manie de le faire, femme, faites la mais avec maturité. Vous devriez apprendre à accepter que votre partenaire soit parfois disposé à vous entendre, et d’autres fois disposé à vous éviter ; Vous devriez vous y attendre. Seule votre savoir-faire comme fruit de la maturité déjouera le manque de volonté de votre mari de vous entendre. A son tour, il cherchera à placer un mot. C’est le départ ! Mais si jamais l’homme soupçonne sa femme de vouloir le forcer à parler, son cœur s’endurcit et, même volontairement, il ne peut plus arriver à articuler un mot.

 

Somme toute, si vous êtes parvenu à faire parler le monsieur après son long silence interminable, au lieu de lui poser des centaines de questions pour entendre sa voix, vous ferez mieux par contre de lui dire que vous appréciez sa présence même s’il ne fait qu’écouter. Et par conséquent demandez-lui de conserver son silence rien que pour vous écouter. Rassurez-vous, cela lui arrachera les paroles qui lui brûlent les lèvres. Les hommes aiment parler quant on leur demande de se taire et de se taire quant on leur demande de parler.

 

Vous est-il déjà arrivé mesdames d’avoir l’impression de parler à un mort ? Où vous est-il déjà arrivé de parler à quelqu’un qui, au lieu de converser avec vous ne fait que répondre à vos questions ? Je vous entends dire : oui. Je vous comprends. C’était ma spécialité ! Un jour ma fiancée s’inquiétait, pour une gaffe commise qui, jusqu’alors n’avait pas encore été réprimé par moi. Je m’étais contenté de garder un silence du genre insolite. Je l’entends encore me questionner :

 

Elle : « Tu as été mécontent je le sais. Veux-tu en parler ? »

Moi : « - Non ! »

Elle : « M’as-tu pardonné ? »

Moi : « … »

Elle : «  Tu m’en veux, hein ! »

Moi : «  Non ! »

Elle : «  Alors dis-moi que tu m’aimes toujours. »

Moi : « … »

 

Cette sorte de conversation rend nerveux. Apparemment, je montrais que je n’étais pas aussi dépité qu’en réalité. Mais quelque chose avait changé. Et elle le savait. Votre partenaire n’est pas dupe. On ne peut pas se dérober devant un fait marquant. Si vous êtes face à une telle conversation, prenez votre temps. Revenez plus tard mesdames. Insister, cela n’en vaut pas la peine. Vous entêterez votre mari qui, en âme et conscience sait que vous ne valez pas grand chose si vous jouer au petit enfant qui supplie pour une sucette arrachée.

 

Vous les femmes 

 

Les femmes sont souvent trop capricieuses. Le manque de dialogue conjugué par elles est presque souvent enfantin. Pour des queux des cerises, elles décident de se replier sur elles-mêmes. C’est dans des moments comme ceux-ci qu’une femme se décide à refuser à son partenaire si possible son corps. Messieurs, sachez que les femmes s’isolent régulièrement pour se consoler et c’est dans ces moments-ci qu’elles n’arrivent plus à supporter vos propositions d’intimité.

 

Par rapport à la dureté des hommes, les femmes de leur part reviennent vite pour restaurer la conversation. Elles aiment le partage, les rires et, en aucun cas n’acceptent le dur labeur du temps qui se transforme en silence pour distancer cet amour choyé qu’elles ont conquises parfois par des luttes périlleuses. Le mariage rend une femme heureuse. Pour une femme, le manque de dialogue est une perte d’intimité. Son excitation, sa féminité même en dépendent. Une femme comprise est une femme heureuse. Les femmes ne demandent que d’être comprises. Messieurs, quand une femme se tait, elle n’attend de vous qu’une tendresse en différée ! Cette tendresse que vous auriez du lui témoigner quant elle s’était décidée à se recroqueviller sur elle-même. Une femme silencieuse est une femme en détresse.  

 

LA PATIENCE 

 

La patience doit être présente tous les jours de votre vie. Il est l’un des fruits du Saint-Esprit qui doit faire partie intégrante de votre vie de couple. Le manque de patience crée une tension moribonde dans le foyer. Une femme qui n’a pas ce fruit dans son cœur, parle constamment et dit à qui veut l’entendre tout le mal que lui fait son mari. Même le plus négligeable. Un homme sans patience n’inspire pas confiance. Il est semblable au semeur qui ne cherche à moissonner que la veille de sa semence sans avoir prit le temps d’arroser et d’entretenir ses plantes. Votre femme, c’est à vous de la façonner. Prendre le temps de la voir devenir ce que vous pensez d’elle, ne peut que vous être imposer. Il n’existe pas d’autre alternative.

 

Savoir donner du temps à son partenaire de changer son caractère est un exercice périlleux et beaucoup plus difficile quant on pas de la patience. La patience se conjugue dans l’espace et dans temps.

 

NB : Patience.  Deux mots grec principaux sont rendus en français par patience: makrothumia (= patience) et hupomonê (= parfois aussi trad. par persévérance). Le premier désigne la longanimité de Dieu ou des hommes. Exode 34.6 ; Romains 2.4 ; Ephésiens 4.2. Et le second la persévérance ou l’endurance des chrétiens. Dans le Nouveau Testament, le nom makrothumia apparaît 14 fois et le verbe makrothumeô est mentionné 10 fois. Ces 2 termes décrivent l’attitude inébranlable de celui qui ne cède pas.

 

La patience inclus la persévérance dans son action. Quant on est patient on doit par conséquent être persévérant. Prendre son temps pour donner à son partenaire le moyen et l’occasion de changer. La, patience du seigneur contribue à notre Salut. Sa persévérance nous permet de toujours espérer et combattre le combat de la foi.  

 

Il est inutile de vous dire que le temps joue pour qu’enfin de compte vous soyez en possession du résultat de votre patience. Quand on manque de patience, on accuse son partenaire de tout. On s’innocente à tout point de vue en rejetant toutes les fautes qui contribuent à tenir son mariage sur le dos de son partenaire. Hum ! C’est malin !

 

Dans ma vie, il m’est arrivé de tout échouer par manque de patience. Je voulais une femme idéale sans la façonner. Je cherchais une femme toute faite sans payer le prix de la mériter. J’abandonnais toutes celles qui, de loin ou de près ne ressemblaient pas à l’image que je m’étais faite de la femme idéale. Le jour où tout a basculer, j’ai changé d’opinion. J’ai enfin compris que la femme idéale est celle qui a des vertus mais aussi des vices. Sans vices, il n’y aura jamais des femmes idéales. Prenez votre patience messieurs.

 

Le manque de patience pousse les hommes et les femmes dans des nervosités sans noms !

 

Un petit enfant maladroit a salit la robe blanche de sortie que repassait sa mère. C’était la énième fois qu’il commettait son forfait. Débordée, celle-ci résolut de l’enfermer dans le congélateur qui était vide et bien lavé après la coupure d’électricité. Seulement, quatre heures après, elle ne s’était pas rendue compte du rétablissement d’électricité. Quant elle revint pour ouvrir le congélateur, elle trouva l’enfant frigorifier en un bloc de glace morose. Savoir se détendre, se calmer, est indispensable pour apprendre la patience dans notre existence. Les enfants font certains forfaits par ignorance. Si nous n’avons pas de patience nous serons capables de pire. Il en va de même pour votre partenaire. Certaines bévues sont produites par l’inconscience.

 

Le temps se tire à longueur quand la patience n’a pas pour support la persévérance. Patienter en terme terre à terre c’est attendre le plus longtemps possible. Le temps qui tire à longueur entraîne au délassement, à l’épuisement. La persévérance enlève à la patience la lassitude. Nous ne pouvons patienter sans persévérer. Beaucoup d’hommes et des femmes s’en veulent justement parce qu’ils ne prennent pas le temps de patienter pour donner à l’autre partenaire le crédit de changer. S’ils patientent, ils se lassent en chemin faute de persévérance.

 

La patience est une vertu que vous devriez cultiver en attendant que par elle votre partenaire arrive à changer pour ce dont vous lui reprocher. Vous devriez prendre exemple sur le laboureur qui attend le fruit de la terre, plein de patience à son égard. Votre repenti ne peut trouver du vrai pardon que dans le cœur de celui qui sait patienter. La plupart des personnes qui vous privent de leur pardon sont des gens impatients. Un homme, une femme qui n’a pas de patience ne pardonne que superficiellement. Au moment opportun il vous rappellera l’offense commise jusqu’au moindre détail. C’est une spécialité féminine excentrique. Une femme est capable de vous rappeler le jour, la date exacte, l’heure, la minute et la seconde d’une faute commise bien des années en arrières. 

 

L’esprit de vengeance est à réprimer dans une vie de couple. Chrysostome a défini la patience comme la capacité de renoncer à exercer la vengeance. J’ai défini la patience comme le pouvoir de vaincre le mal qui nous ronge quand le désir de nous venger nous monte à cœur. Pour Lightfoot, c’est renoncé à user de représailles envers quelqu’un qui nous a fait du tort. Pour Paul, la patience est la marque d’un service chrétienne authentique (2 Corinthiens 6.6  cf. 1 Timothée 1.16). La patience fait partie des fruits de l’Esprit que vous vous devez d’acquérir (Galates 5.22).

 

L’amour est patient nous dit la Bible. Plus vous aimer votre partenaire plus vous serez patient à son égard.

 

Entre les hommes et les femmes, je me suis souvent demandé lesquels sont beaucoup plus patients que les autres ? Les femmes répondront facilement à cette question. Messieurs qu’en pensez-vous ? Imaginez un seul instant votre femme commettre une erreur que vous jugez grave. Quelle sera votre attitude à son égard ? Aussi gentil que vous êtes, vous lui ferez comprendre qu’elle a tort si elle cherche à se dérober. Avec partialité, les femmes se demandent parfois pourquoi les hommes sont incapables de s’excuser quand ils commettent à leur tour des erreurs qu’elles estiment graves ! La réponse, messieurs, c’est tout simplement parce que par orgueil masculin, vous ne désirez en aucun cas admettre que vous pouvez à votre tour être fautifs au point de commettre des graves erreurs, pas vrai ?

 

En résumé, la patience est un remède efficace qui brise l’orgueil de l’âme. Une personne patiente s’abaisse jusqu’à tolérer de l’autre la répétition de certaines fautes réprimées. Une faute pardonnée qui refait surface ne peut être à nouveau pardonnée qu’avec patience et tempérance. Ensemble, monsieur, votre femme et vous, je vous conseil de nourrir la patience qui vous permettra de braver certaines incompréhensions. Faire du bien à votre partenaire par votre patience ne peut qu’être votre souci majeur. Une seule chose peut donner à la vie humaine son vrai sens et sa vraie dignité : l’énergie dans le bien. Elle ne s’acquiert que par l’exercice même. Un peu d’exercice ôte le mur de séparation entre deux personnes de natures opposées qui ne demande qu’à vitre ensemble. S’accepter c’est aussi se respecter.

 

LE PARDON

 

Nous ne pouvons pas parler de l’amour dans une vie de couple sans parler de l’ennemi fatal qui combat cet amour : la haine. L’arme efficace pour vaincre cet ennemi est le pardon. Si le mariage ne peut se passer de l’amour, il ne peut pas non plus se passer du pardon. Le pardon, c’est comme le parfum qui s’exhale d’une fleur quand elle est piétinée*. Il faut qu’un affront ait eu lieu pour que le pardon intervienne. La bonne odeur du pardon exhale l’amour dans un oubli total.

 

- J’ai pardonné mais je n’ai pas oublié !

Si vous pardonné sans oublier ce que vous n’avez pas pardonné du tout. Oublié dans ce contexte ne veut pas dire effacer dans la mémoire. C’est dans le sens de cesser de penser à ce qui est désagréable. Autrement dit « ne pas avoir à l’esprit (ce qui devrait tenir l’attention à l’éveil) ». C’est vrai que Christ est le seul a pardonné les péchés et à les oublier. Le Saint-Esprit nous donne la capacité d'accomplir des choses impossibles et l’impossible devient possible. Le pardon rajeunit l’amour et refait le beau temps d’antan. Pardonner c’est "aimer" pour toujours. Aimer c’est "accepter" pour toujours. L’amour est le sommet, l’apothéose même de l’affection.

 

Il existe trois principes du pardon que je propose aux mariés pour arriver à oublier l’affront subit :

 

1. Pardonner sans savoir pourquoi

 

Dans la vie le pourquoi entraîne à l’égarement car souvent vous vous torturez avec mille et une questions qui se bousculent dans votre tête après quoi, vous souffrez plus que la personne qui vous a offensé. Le parce de chaque pourquoi ne peut jamais résoudre votre problème. La vie est une rose avec épine et exhale son parfum quand on la hume sans se soucier du moment où son épine peut attaquer. Quoiqu’il en soit, la douleur faite par une légère épine ne peut blesser. Dites-vous le souvent que de la bouche de celui ou de celle qui vous aime ne peut sortir délibérément une phrase pour vous blesser. Considérez certaines offenses comme des légères épines qui vous caressent à la place de vous blesser. Une rose sans épine est une fleure sans essence. Les épines de la rose font aussi sa valeur. Les légères offenses de l’amour ravivent l’unité.

 

2.  Pardonner sans se demander comment

 

Vous pardonnez simplement comme un enfant qui ne cherche pas à obtenir le moyen de le faire et oublie juste une seconde après le mal que vous lui avez fais.

 

3. Pardonner sans chercher à obtenir forcement de l’autre

La reconnaissance de sa faute

 

Le simple fait de lui pardonner réveillera sa conscience une fois sa faute consommée.

 

La rancœur est à éviter car, elle tue l’amour que l’on porte et l’enterre sans fanfare ni cérémonie. Le pardon rajeunit l’amour. Un amour sans pardon vieillit et on entend dire : « En tout cas, au début de notre mariage, je l’avais beaucoup aimé. » 

 

Pardonner n’est pas un acte de faiblesse, ni de lâcheté comme on peut vous laisser entendre. Par moment, avant de pardonner, il est parfois nécessaire de s’expliquer, de s’avertir et de se corriger s’il le faut. Faire taire un affront peut entraîner des vengeances. Un vari couple maîtrise facilement la crise qui arrive. L’orage dans le mariage renforce souvent l’amour. On reprend sur des nouvelles bases et on continue comme si de rien n’était. On dit en France que les chemins qui montent ont tous de ces escarpements. Le pardon est une arme redoutable, cette arme a fait de Christ l’Avocat suprême au près de Père pour l’humanité et c’est en pardonnant les péchés de celui-ci qu’il a vaincu la condamnation qui pesait sur lui.

 

Le soleil s’est levé de bon matin ce vendredi du mois d’août. Sans sourciller, il a débarrassé le sol de dernières flaques d’eau qui s’y traînaient. Le ciel est bleu avec quelques rares nuages qui se perdent dans son immensité. La fraîcheur du matin n’a pas encore dit ces derniers mots. Sous un manguier, deux silhouettes retranchées aspirent de plein poumon l’air frais de la matinée. Par habitude ou par manie, sous cet arbre verdoyant, chaque matin entre en conciliabule Jules et Francine. Ils sont tous deux jeunes avec un écart d’âge de quatre ans. Jules porte bien ses vingt-quatre et, bonne femme, Francine est une forte femme qui donne plus que ces vingt ans d’âge. Ils ont passé leur enfance ensemble. Aujourd’hui comme jamais, ils sont décidés d’annoncer aux deux familles leur intention de se marier. Jules est en terminal en droit au campus tandis que Francine fait la coupe et couture.

           Jules consulte sa montre. Il est huit heures vingt neuf.

           - Il est temps de nous quitter chérie. Comme convenu, je vais parler à mon père ce matin. Tache de bien le dire à ta mère. Mon père est cool. Je sais qu’il ne s’y opposera pas, fit Jules en se lissant le menton.

- Ton père ? Je présume qu’il doit se rendre au service.

- Pas pour ce matin. Il est en congé.

Machinalement il lui prit la main gauche et y déposa un frais baiser justement comme il le voyait faire à la télé.

- A très bientôt !

Puis il fit volte face.

 

Neuf heures vingt minutes. Le petit déjeuner était avancé. Sur la table, en face de sa mère, se trouvait le père de Jules. Le vieux Dimanja était un homme aux allures pittoresques mais bon père. En lui dormait ce dur à cuire qui, avec l’âge est transformé en un petit diable sans fourche. Jules savait qu’abordait son père sous le ton badin qu’il avait d’habitude signifierai anticipait d’avance son refus pour un dossier simple mais crucial. Crucial ? Oui ça l’était ! La famille Dimanja et celle d’en face partage depuis vingt et une années des relations de bon voisinage.

Frôlé un projet de mariage pour le vieux Dimanja serait compromettre la réputation familiale surtout que de sa part, il a toujours veillé de ne pas entrée en collusion avec ses voisins. Jules connaît la phrase fétiche de son père : « As-tu réfléchi fiston avant de prendre une telle décision ? » Et aujourd’hui, il s’attendrait sûrement à cette question. M’enfin ! Advienne que pourra !

Madame Dimanja comme à l’accoutumée quitte la table la première. Jules attendu ce moment pour aborder son père.

- Je… Papa j’ai à vous parler.

Faignant de n’avoir rien entendu, le vieux plongeant son regard dans sa tasse à café.

- Je ne sais par où commencer mais… Disons, je suis amoureux d’une fille.

Il but subrepticement la dernière gorgée de sa tasse à café puis releva la tête l’air goguenard.

Jules vis des pupilles interrogateurs sous les verres correcteurs le visaient d’une clarté imposante.

- Tu es amoureux d’une fille ?

- Oui !

- C’est tout ce que tu as à me dire ?

- Je… Je voulais vous parler d’elle.

Le vieux Dimanja haussa machinalement ses épaules avant de toussoter comme s’il disait : « Continue ».

- J’ai trouvé dans mon entourage celle qui me convient. Vous la connaissez. C’est mon amie d’enfance, je cite ; Francine MOKOME.

Interloqué, le vieux Dimanja retint son souffle.

- Tu veux épouser Francine ? Mais vous êtes amie depuis l’enfance !

- Justement ! C’est uniquement pour cette raison qu’elle m’inspire confiance. Je n’aimerai pas épouser une femme que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam.

Contre toute entente, Jules fut surpris par la réaction de son père.

- Ton sentiment est noble. Je ne m’y oppose pas.