Quand une femme aime

Elle aime vraiment

Car de joie vie son âme

Malgré la hauteur du firmament

Ce qu’elle désire elle l’obtient

Tout désormais lui appartient

Même votre refus conjugué

Ne peut plus la largué

Quand une femme aime

Elle est dangereuse

Elle n’a plus peur de l’homme

Et elle use des paroles doucereuses

Quand une femme aime

Elle se fait une dame

Et est prête à aller jusqu’au bout

Elle devient Capable de tout

Même du pire

Comme un vampire

L’homme insiste

Mais quand une femme aime

Nul ne lui résiste

Elle séduit sans état d’âme

Même le plus saint

Succombe dans ses filets

Et le plus craint

Se sent acculé…

Quand une femme aime

Parfois elle s’enflamme

Elle donne tout

Espère tout

Quand une femme aime

On l’aime

Et le monde devient beau

La vie s’éclaire comme l’eau

La nature chante

Et n’éprouve aucune crainte

Quand une femme aime

Elle aime vraiment

A Paris ou à Palerme

Elle vie dangereusement

Et l’amour qu’elle offre

Ne le mettez pas dans un coffre

Mais quand un homme aime

Il perd tout simplement la raison.

Pas vrai ?

Pour le 8 mars 2010

Bonne fête aux femmes !

Christian Ben BOULBA

J’ai parlé au vent pour te retrouver

J’ai écris à l’air pour te rencontrer

As-tu senti un courant d’air chez toi

C’est lui qui t’amène ma lettre je crois

J’ai dessiné sur le sable ton portrait

Le ciel a retenu directement ton visage

Et les nuages ont enregistré tes traits

Je t’admire comme un beau paysage

Malgré le regard du soleil

Qui reproche mon amour sans pareil

Comme un rai de lueur lunaire

J’ai vu ta silhouette sur ma fenêtre

Et là dans ce recoin blafard

Je te vois comme par hasard

Je serais même dans la soute à bagage

Où que tu sois même en voyage

Je te retrouverai ma princesse

Arrête de fuir sans cesse

As-tu reçu ma lettre

Où peux-tu la mettre

Si le vent la retrouve

Elle me la ramènera

S’il te plait ma sève

Dis-moi que tu la garderas

 Ma lettre est si simple

Je l’ai écris avec ma langue

Avec comme encre ma salive

Je viens d’omettre les rimes

Pour laisser exprimer mon cœur

Je l’ai écris avec ma voix

Tu ne peux la lire qu’avec le son

Tout est enregistré sur papier

Seuls tes yeux sauront tout lire

Lis avec ton cœur

Lis avec ton âme

…

Christian Ben BOULBA

Tes prunelles séduisent par sa concordance

Et ta beauté éblouis par son insolence

Ton visage détient une beauté impolie

Qui transforme les cœurs en roussis

Tes yeux invitent souvent en silence

 C’est pourquoi je préfère ton absence

Est-ce que tu entends battre mon cœur

Alors viens m’apporter un peu de lueur

Un chrétien peut-il écrire pour une femme

Où doit-il plus penser aux saluts des âmes

Je n’aime pas des ponctuations dans mes poèmes

Mais j’aime la ponctuation dans la femme

Une femme sans ponctuation

Est une femme sans conclusion

Alors quel genre de femme es-tu

Est-ce que tu es comme celle qui m’a plu

Il y’a que ton regard qui m’emporte

Pourtant ton cœur me ferme la porte

Je suis à l’extérieure sans t’avoir

Alors laisse-moi le privilège de te voir

Peut-être même pour rincer l’œil

Ou encore pour te susurrer à l’oreille

Un « je t’aime » doux et rassurant

Malgré la présence des concurrents

J’écris parfois pour les autres. Je m’inspire souvent pour vous...

La poésie a aussi une part de fiction.

Christian Ben BOULBA

Toutes les femmes sont drôles

On les aime quand elles parlent

On les écoute quand elles gueulent

On les admire quand elles deviennent folles

On les désire parfois et on les raffole

Malgré la trahison des certaines

Quand on y pense elles en valent la peine

Elles sont sucrées et salées

Elles sont délicieuses et amères

Les plus belles sont gâtées

Et les moins belles exaspèrent

Elles sont minces et dodues

Parfois sages et cocues

Elles sont comme des biches

Mais parfois elles sont chiches

Elles donnent la vie et tuent

Elles sentent le parfum et puent

Elles font le bien et le mal

Elles donnent la vie et la mort

Elles aiment l’humour comme Jamal

Et préfèrent avoir raison et avoir tort

Elles pleurent de joie et rient de tristesse

Elles aiment la sagesse mais aussi la bassesse

Comment vivre sans aimer ses créatures

Comment rire sans admirer leurs natures

Comment se taire sans parler de leurs parures

Comment les plaire sans avoir une bonne carrure

Comment les posséder toutes sans vive allure

Comment les aimer sans aucune bavure

Oh ses femmes…

Christian BEN BOULBA