J’attends que tarisse le fleuve

J’attends que sèche la sève

J’attends que se dissipent les nuages

J’attends que cessent les orages

Pour enfin que je te dise

Sois rassasié à ta guise

Rassasiée des jours

Rassasiée pour toujours

Rassasiée d’amour

De tous ceux qui t’aiment

Même si tu reste la même

Pour cet âge nouvel

Qui s’écrit dans ton manuel

Tu es la fille du Père

Qui jamais ne te fais taire

Quand s’exprime ta bassesse

Il te donne sagesse et richesse

Tu es le fils du Roi

Le seul qui te donne la loi

Qui sait raffermir ta foi

Pour assouvir ton émoi...

BON ANNIVERSAIRE

Christian Ben BOULBA

Seigneur,

Je contemple le ciel siège de ton royaume.
Lorsque tu pleures, tu fais pleuvoir dans mon âme.
Tu m’arrose pour que je ne reste plus le même.
Je me baigne et tu me rends dure comme l’enclume
Pour que j’écrase mes ennemis avec ta flamme.

Et j’implore
Celui que j’adore.
Agneau de Dieu qu’adorent les anges
La nuit, le jour et d’âge en âges.
Le Rocher des âges qui rend sage.
Le seul qui consomme nos louanges
Lorsque nos genoux se plient sous ses pieds
Et qu’il fait de nos ennemis nos marchepieds.

La vie est plus vielle que l’âge.
Elle est la raison d’être des anges.
Elle est la définition de l’éternel,
Le Rédempteur glorieux qui est Immortel.
Il est le chemin, la vérité et la vie.
Elle mérite d’être vécue même sans envie.

Tu Es l’air que je respire.
Ta parole est tout ce que j’aspire.
Rien ne peut m’arriver de pire.
Tu es avec moi à la droite du père.
Tu as tous mis sous mes pieds
Et tout s’éclaire sous ta lumière
Et mes ennemis sont mon marchepied.

Je suis fragile
Tout comme l’argile
Entre les mains du potier
Qui me crée entier.
Tu me fais vivre mes rêves
Qui s’accomplissent sans trêves
Pour que je ne rêve pas ma vie
Et que je la vive sans envie…

Tout ce que je manque existe.
Ce que tu me prives m’appartient.
Tu ne me donnes pas quand j’insiste…
Tout ce que je perds est tien
C’est toi ma vraie richesse
Le seul qui me remplit de sagesse.
Tu m’aimes pour que je croisse
Et que je te serve sans cesse...

Christian Ben BOULBA

Mon Jésus, je demande pardon

Pour ne pas connaître l’abandon.

Je t’aime mon Dieu

Parce que tu es miséricordieux.

Je suis de retour comme l’enfant prodigue

Acceptes-moi malgré ma figue.

Prends moi dans tes bras

Et extirpe mon embarras.

Demeurer dans ta présence d’ailleurs

Vaut mieux que mille jours ailleurs.

Christian Ben BOULBA

La découverte

Magnifique ! Super ! Géant et fantastique !

Je ne peux te décrire en fait mes impressions

J’ai été transporté dans l’univers mystique

De la Foi la plus pure, et de l’adoration.

Le Seigneur était là, je n’en ai aucun doute.

Sa présence palpable était auprès de moi.

Et c’est bien à dessein qu’il m’a montré la route

Menant à ton église pour affirmer ma foi.

Il fut heureux pour moi que je fusse assis

Dans la salle du culte, au siège du premier rang

Car les larmes soudain de mes yeux ont surgi

Lorsque j’entendis les louanges et les chants.

L’accueil fut chaleureux, si extraordinaire

Que mon cœur tout ému en était chaviré.

Et si je fus timide, bien plus qu’à l’ordinaire

C’est bien que sans nul doute le Seigneur m’a touché.

Bénis sois-tu, mon frère, pour m’avoir accueilli

Grâce à toi je pourrai faire ma conversion

Consacrer désormais les loisirs de ma vie

A la gloire de Dieu et sa révélation.

Jean-Michel LAFON

En ce 4 octobre de l’an de grâce 2009

J’aimerai être blanc

Pour être franc.

Je voudrai être noir

Pour avoir la gloire.

J’aimerai être jaune

Pour vivre dans la faune.

Je voudrai être rouge

Pour manger des courges.

Mais je ne suis que moi

Malgré toute ma foi.

Je ne resterai que moi

Avec tous mes défauts

Ainsi que mes qualités.

Autant qu’il le faut

Je vivrai dans l’égalité.

L’égalité de race

Avec un sang rouge.

L’égalité de grâce

Pour le salut à tout âge.

Qui suis-je ?

Un ange ?

Je suis juste un homme

Né d’une femme.

Même si c’est une garce

Elle est sauvée par grâce.

Pourquoi tant des jugements ?

Pourquoi tous ces dérèglements ?

Pourquoi trop d’égarements ?

Pourquoi tant des combats ?

Pourquoi verser tous ces sangs ?

Pourquoi toutes ces séparations ?

Pourquoi toutes ces insinuations ?

Nous sommes tous fils et filles d’un seul père.

Nous sommes tous filles et fils d’une seule mère.

Vous vous demandez peut être comment ?

Nous sommes tous descendants d’Adam.

Nous sommes tous postérité d’Eve.

Arrêtons de nous battre sans trêve.

Malgré la différence de race

Nos larmes ont la même couleur.

Malgré la différence de race

Nos peines ont la même douleur.

Malgré la différence de race

Tous aspirent au même bonheur.

Christian Ben Boulba

Quand l’ennemi t’embrasse

Il Est le Dieu de prouesse.

Tu ne tomberas jamais

Même s’il revient demain.

Quand tu vivras dans la paix

Il te donnera l’épée.

Tu battras tous tes ennemis

Même s’ils attaquent tes amis.

Et tu montreras ta foi

Comme tu le feras de fois.

Il te visite sans cesse

Quand tu vis dans la bassesse.

Il est le Dieu de grâce

Qui nous donne la sagesse.

Tout chemin qu’il trace

Ne souffre d’aucune largesse.

Le sais-tu ?

Christian Ben Boulba

Le sol que foule les plantes de mes pieds est une terre fertile

Elle l’est à cause de mes larmes qui arrosent le sol

Et Ta parole se charge de produire les fruits de mes pleurs.

Même quand la douleur m’envahi je ne vois pas que son l’ampleur

Je suis ton bébé et Tu es mon unique vrai papa que j’aime

Tes fessées sont plus douces que le feu qui m’enflamme

Car je suis comme un minerai dans le haut fourneau

Qui doit se séparer des scories pour devenir précieux.

Toi seul peux assouvir ma soif comme le fait l’eau.

Je ne suis plus de ce monde mais du Royaume de cieux.

Tu ne vois pas Dieu

Lieu qui est miséricordieux

Mais pourtant tu crois qu’Il existe

Même s’Il n’insiste…

Tu ne vois pas Jésus

Riche plus que Crésus

Pourtant tu sais qu’il est réel

Lui ton Essentiel…

Tu n’as jamais touché le Saint-Esprit

Comme tu l’as appris

Tu sais pourtant qu’Il vit en toi

Toi qui porte ta croix.

Pourquoi veux-tu me voir ?

Tu as ce pouvoir

Pour croire que j’existe

Parce que je t’assiste.

Pourquoi veux-tu me toucher

Même sans me fâcher

Pour comprendre que je suis réel

Je trouve ça cruel !

Je suis virtuel pour toi sans foi

Je suis virtuel pour toi sans loi

Je suis virtuel pour toi sans joie

Je suis virtuel pour toi sans croix

Je suis virtuel pour toi sans voie

Je suis virtuel si tu ne crois…

Ne sois pas comme thomas

Crois même sans voir…

M’enfin !

Christian Ben BOULBA

                               L’inconnu.

Qui a vu le soleil

Se former ?

Qui a vu les étoiles

Se créer ?

Qui a vu les montagnes

Se dresser ?

Qui a vu les rivières

Se tracer ?

Qui a vu les tulipes

Se planter ?

Qui les a-vu ?

Où est-il celui-là ?

Pour qu’il te montre,

Ton sourire

Encadré dans mon cœur !

                 Pour toi Ma-vie, mon âme soeur.

                 Christian Ben BOULBA

LORSQUE tu pleure

Ne vois pas que l'Ampleur.

Dans Sa Parole ta vie est magnifique.

Elle ressemble à la prophétie d'Habacuc.

Sa promesse s'accomplira.

Si elle tarde tu attendras.

L'échec N'est pas un point de rupture.

Pour toi il será un point de départ.

Le diable Peut te battre

Mais jamais t'abattre.

Christian Ben Boulba